Dernière mise à jour à 09h27 le 10/06
Le Royaume-Uni ne prolongera pas ses relations de transition avec l'Union européenne (UE) au-delà du 31 décembre, a déclaré mardi une responsable britannique après avoir constaté une absence de progrès dans les négociations entre Londres et Bruxelles la semaine dernière.
Penny Mordaunt, trésorière-payeuse générale (Paymaster General) du gouvernement britannique, a déclaré à la Chambre des communes (la chambre basse du Parlement) qu'accepter une prolongation ne servirait qu'à rallonger la période de négociation avec l'UE, et donc à faire durer l'incertitude.
Mme Mordaunt, qui briefait les parlementaires britanniques sur le quatrième cycle de négociations entre le gouvernement britannique et l'UE, a déclaré qu'il n'y avait eu aucun progrès sur les principales questions durant les pourparlers de la semaine dernière.
"Il y a des questions très difficiles, dont celle de la pêche. Nous demandons que nos droits (de pêche) soient respectés, et nous ne céderons pas", a-t-elle souligné.
Le Royaume-Uni a mis fin à son appartenance au bloc européen le 31 janvier, mais continuera à suivre les règles de l'UE pendant une période de transition qui va jusqu'au 31 décembre, afin de se donner le temps de conclure un accord commercial permanent avec l'UE. Pendant cette période, le Royaume-Uni devra continuer à alimenter les fonds européens, mais n'aura pas son mot à dire sur les lois imposées par Bruxelles.
Mme Mordaunt a rejeté les appels de plusieurs députés de l'opposition à prolonger la période de transition pour une durée allant jusqu'à un an.
Elle a déclaré que le gouvernement souhaitait parvenir le plus tôt possible à un accord afin de permettre aux entreprises de se préparer.
"Nous devons achever les négociations et obtenir un résultat satisfaisant pour permettre à nos citoyens et à nos entreprises de se préparer aux nouveaux accords frontaliers. Le peuple britannique ne veut pas retourner à l'incertitude, il veut de la clarté", a-t-elle affirmé, ajoutant qu'un bon accord était dans l'intérêt des deux parties.
Un rapport publié mardi par le groupe de réflexion "Le Royaume-Uni dans une Europe en mutation" a mis en garde contre les conséquences qu'aurait un échec à conclure un accord sur le commerce et les relations avec l'UE avant 2021, a rapporté le journal The Guardian.
"La pandémie de COVID-19 et le Brexit sont des chocs majeurs pour l'économie britannique. L'interaction de ces deux éléments sera complexe et imprévisible, avec le potentiel d'amplifier certaines retombées tout en modérant d'autres", a déclaré Jonathan Portes, l'un des auteurs du rapport.
"Dans l'ensemble, la pandémie aggrave probablement les risques économiques que poserait une sortie de la période de transition sans accord commercial en janvier 2021. Des incertitudes considérables demeurent cependant", a-t-il estimé.
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