Dernière mise à jour à 09h34 le 26/10
Geir Pedersen, envoyé spécial des Nations Unies en visite en Syrie, a déclaré dimanche qu'il espère qu'un terrain d'entente pourra être trouvé afin de faire avancer le processus politique dans le pays.
M. Pedersen a tenu ces propos après avoir rencontré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem dans la capitale Damas, affirmant qu'il avait eu des échanges "approfondis et exhaustifs" avec ce dernier.
L'envoyé a indiqué que sa discussion avec M. Moallem avait porté sur des sujets liés à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a été adoptée en 2015 et établissait une feuille de route pour la résolution politique de la guerre en Syrie tout en appelant à un cessez-le-feu.
"Le peuple syrien traverse une période extrêmement difficile (...) et bien sûr il n'existe qu'une manière d'en sortir, c'est de commencer à mettre en œuvre la résolution du Conseil de sécurité et à se concentrer sur le processus politique", a expliqué M. Pedersen.
Il espère par ailleurs que les réunions auxquelles il participe au cours de sa visite et ses futures rencontres avec l'opposition seront "le début de quelque chose de nouveau".
"J'espère que nous pourrons voir s'il est possible de trouver davantage de terrain d'entente sur la manière de faire avancer ce processus (politique)", a-t-il déclaré.
Lors de leur rencontre, MM. Moallem et Pedersen ont aussi abordé la situation économique en Syrie et les sanctions occidentales qui accentuent les difficultés dans le pays, particulièrement dans le contexte de la pandémie de COVID-19, selon l'agence de presse officielle SANA.
Concernant le Comité constitutionnel syrien, qui réunit des délégations du gouvernement et de l'opposition pour discuter de la Constitution syrienne, les deux parties ont souligné la nécessité que le comité fasse son travail sans intervention étrangère.