Dernière mise à jour à 14h36 le 23/02
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a souligné lundi que les vaccins COVID-19 doivent être un bien public mondial, accessible et abordable pour tous.
"L'équité des vaccins affirme les droits de l'homme, mais le nationalisme vaccinal les nie", a déclaré le chef de l'ONU à l'ouverture de la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
"A eux seuls, dix pays se sont partagés plus de trois-quarts des doses de vaccin contre la COVID-19 administrées à ce jour", a-t-il déploré, relevant : "L'incapacité d'assurer un accès équitable aux vaccins représente une nouvelle faillite morale et nous renvoie en arrière".
Notant que la pandémie de COVID-19 a aggravé les divisions, les vulnérabilités et les inégalités préexistantes, le chef de l'ONU a indiqué que la maladie a fait un nombre disproportionné de victimes parmi les femmes, les minorités, les personnes handicapées, les personnes âgées, les réfugiés, les migrants et les peuples autochtones.
M. Guterres a appelé une fois de plus à l'action en matière de droits de l'homme, en déclarant que l'accent sera mis sur le fléau du racisme, de la discrimination et de la xénophobie, ainsi que sur l'inégalité entre les sexes.
Il a salué la décision du Conseil des droits de l'homme de faire rapport sur le racisme systémique, la responsabilité et la réparation, et les réponses aux protestations pacifiques contre le racisme.
La 46e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies devrait durer jusqu'au 23 mars.