Dernière mise à jour à 13h36 le 07/03
Le gouvernement hongrois a signalé samedi un nombre record de 7.269 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, portant le nombre total national à 459.816.
Selon les chiffres du site Internet d'information du gouvernement sur le coronavirus, au cours des dernières 24 heures, 146 personnes sont décédées de la maladie, portant le bilan à 15.765 dans le pays, tandis que 333.045 se sont rétablies. Dans le même temps, 7.243 patients sont actuellement traités dans les hôpitaux, dont 751sous respirateur, soit un autre triste record.
Par ailleurs, a aussi précisé le site Internet, à la date de samedi, 949.497 personnes ont reçu au moins une injection de vaccin, tandis que 304.880 en ont reçu deux.
"La troisième vague de l'épidémie de coronavirus à travers l'Europe s'est avérée plus forte qu'auparavant. En raison du nombre considérablement croissant de patients, le gouvernement a décidé de renforcer les restrictions", a encore indiqué le site.
Les nouvelles restrictions, annoncées jeudi, incluent un confinement général du 8 au 22 mars, y compris la fermeture des maternelles et des écoles primaires, bien que les crèches restent ouvertes.
Les épiceries et les débits de tabac, les pharmacies, les parapharmacies et les stations-service seront autorisés à rester ouverts, ainsi que les unités de soins de santé privés. En revanche, les gymnases seront fermés pendant deux semaines, tandis que les entraînements et les compétitions d'athlètes certifiés ne pourront être organisés que derrière des portes fermées.
"Nous devons fermer maintenant pour que le pays puisse rouvrir le plus rapidement possible. C'est pourquoi nous avons décidé d'un renforcement des mesures de deux semaines dans l'espoir de pouvoir reprendre la vie normale à Pâques", a déclaré vendredi le Premier ministre Viktor Orban à la radio publique MR1.
La Hongrie a actuellement accès aux vaccins de cinq producteurs, à savoir le chinois Sinopharm, l'américano-allemand Pfizer/BioNTech, l'américain Moderna, l'anglo-suédois AstraZeneca et le russe Sputnik V. Elle a commencé à administrer le vaccin Sinopharm le 24 février.