Dernière mise à jour à 10h54 le 01/05
Le tourisme est l'un des secteurs les plus durement touchés par l'épidémie de nouveau coronavirus en Hongrie, mais l'assouplissement imminent des restrictions à l'extérieur de la capitale Budapest fait poindre une lueur d'espoir.
Le gouvernement hongrois a en effet annoncé jeudi qu'il allait autoriser la réouverture des restaurants en plein air, des plages et des hôtels la semaine prochaine, et que la compagnie aérienne hongroise low-cost Wizz Air reprendra ses activités en mai.
Lundi, Hunguest Hotels, l'une des plus grandes chaînes hôtelières du pays, a annoncé qu'elle allait licencier plus de la moitié de ses employés.
"Le processus de réduction des effectifs qui sera lancé en mai affectera plus de 50% des employés", a déclaré la chaîne, ajoutant que l'entreprise aidera les employés concernés en leur offrant des conseils en matière d'emploi.
D'après Hunguest, la plupart des hôtels qu'elle exploite devraient pouvoir rouvrir au milieu de l'été, mais une décision devrait intervenir plus tard, en fonction de la situation sanitaire.
Parallèlement aux restrictions à la circulation des Hongrois, introduites fin mars et qui seront assouplies le 4 mai, l'épidémie de COVID-19 a eu un effet démontrable sur l'industrie touristique hongroise, notamment du fait que les groupes de touristes n'ont pas quitté la Chine pour des destinations européennes, a de son côté déclaré l'Agence hongroise du tourisme (MTU) sur son site Internet.
"Les touristes chinois représentaient 5 à 6% du trafic total des voyageurs, dont la plupart arrivaient à Budapest en groupe", a noté la MTU.
Zoltan Guller, président de la MTU, s'est pour sa part dit convaincu que la situation épidémiologique en Europe s'améliorera dans les prochains mois, car ce processus a déjà commencé en Chine.
"Une fois que la situation de panique aura atteint son apogée, l'Agence hongroise du tourisme se lancera dans des campagnes internationales intensives. Selon les expériences internationales, il faut environ 10 mois pour que le trafic du secteur se rétablisse", a indiqué M. Guller.