Dernière mise à jour à 09h01 le 08/03
Environ 140.000 Londoniens ont développé des symptômes prolongés du COVID-19 après avoir contracté la maladie alors que des "failles" en matière de soins pourraient compliquer leurs démarches pour se faire traiter, a rapporté l'Evening Standard.
Dans une lettre adressée au maire de la capitale britannique Sadiq Khan, l'Assemblée de Londres a demandé la garantie que le système de santé londonien dispose des capacités nécessaires pour gérer les conséquences à long terme de la pandémie, selon le journal.
Près d'une personne sur cinq ayant contracté le COVID-19 souffre de symptômes prolongés tels que la fatigue, l'essoufflement ou le "brouillard cérébral" pendant 12 semaines ou plus, d'après le quotidien londonien.
Les recherches préliminaires suggèrent que les jeunes et les personnes qui n'ont pas développé de symptômes assez graves pour se faire hospitaliser sont plus susceptibles de souffrir de symptômes prolongés du COVID-19.
Au total, 698.405 Londoniens ont été diagnostiqués malades du COVID-19, ce qui veut dire que 139.681 d'entre eux pourraient subir ou avoir subi des conséquences à long terme, a expliqué l'Evening Standard.
Dans sa lettre, l'Assemblée a averti que des "failles" dans la fourniture de soins pourraient compliquer les démarches des patients atteints du COVID long pour se faire traiter.
"Certaines personnes souffrant du COVID long sont incapables de travailler ou de marcher 10 mètres sans avoir besoin de faire une pause. Notre ville doit être prête à soigner ceux qui présentent des symptômes prolongés", a indiqué au quotidien Onkar Sahota, président de la Commission de santé de l'Assemblée.
Au moins dix cliniques dédiées au COVID long ont été ouvertes à Londres, y compris dans les hôpitaux de l'University College de Londres, de l'Imperial College Healthcare et St George, selon le journal.
L'Angleterre connaît actuellement son troisième confinement depuis le début de la pandémie au Royaume-Uni. Des mesures similaires sont également en place en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.
Afin que la vie reprenne son cours normal, des pays tels que le Royaume-Uni, la Chine, l'Allemagne, la Russie et les Etats-Unis se sont engagés dans une course contre la montre pour déployer des vaccins contre le COVID-19.