L'Irak durcit ses restrictions pour faire face au variant Omicron

Les autorités irakiennes ont décidé mercredi d'intensifier leurs restrictions sanitaires sur les voyageurs arrivant dans le pays ainsi que dans toutes les institutions nationales, dans un contexte de propagation mondiale du variant Omicron de la COVID-19.

Le Comité supérieur à la santé et à la sécurité nationale a décidé que tous les Irakiens et tous les voyageurs étrangers entrant en Irak devaient présenter une carte de vaccination de la COVID-19 attestant que le titulaire a reçu au moins deux doses de vaccin contre la COVID-19, ainsi qu'un résultat négatif au test d'acide nucléique effectué dans les 72 heures, selon un communiqué du service de presse du Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi.

Toutes les institutions gouvernementales et non gouvernementales en Irak devront poursuivre leur processus de vaccination de leurs employés et interdire l'accès de leurs bâtiments à toute personne se présentant sans carte de vaccination.

Cette décision a été prise lors d'une réunion du Comité présidée par M. Al-Kadhimi sur la situation épidémiologique du pays à la lumière de la recrudescence mondiale du nombre de cas marquée par la propagation rapide du variant Omicron.

L'Irak a enregistré ses premiers cas du variant Omicron le 6 janvier. A la date de ce mercredi, 2.037 nouveaux cas et 5 nouveaux décès avaient été enregistrés dans tout le pays au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total d'infections et de décès de cette maladie dans ce pays à 2.102.555 et 24.225 respectivement, selon le ministère de la Santé.

Par ailleurs, 68.465 Irakiens ont été vaccinés contre la COVID-19 sur cette même période, portant le nombre total de doses de vaccin administrées dans ce pays à 8.770.184, selon ce communiqué.