Dernière mise à jour à 13h32 le 09/09
En juillet 2022, le solde extérieur de la France recule de 0,5 milliard d'euros (après -0,4 milliard en juin), et s'établit à -14,0 milliards, une baisse portée par la balance énergétique qui se détériore de 0,6 milliard sur le mois, selon les statistiques publiées jeudi par les Douanes.
Sur la période, les importations augmentent de 0,7 milliard (après +1,1 milliard en juin), pour atteindre 63,2 milliards. La facture énergétique augmente de 0,4 milliard en juillet, dans le sillage de la hausse des importations en électricité et de pétrole raffiné. Les exportations progressent de 0,2 milliard (après +0,6 milliard en juin), pour se porter à 49,2 milliards.
Hors énergie, le solde est quasi-stable en juillet (+0,1 milliard), comme depuis les cinq derniers mois, précisent les Douanes.
L'activité économique en France continuerait de progresser au 3e trimestre mais en ralentissant, avant de marquer éventuellement le pas en fin d'année dans un environnement international qui s'assombrit, selon le point de conjoncture publié mercredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Les politiques publiques de limitation des prix de l'énergie aideraient à maintenir le glissement annuel des prix à la consommation à un niveau proche de 6% en septembre-octobre. Celui-ci pourrait néanmoins atteindre environ 6,5% en décembre, du fait notamment de l'augmentation continue des prix de l'alimentation.
Les enquêtes de conjoncture auprès des entreprises suggèrent une relative résistance de l'activité française cet été, en particulier dans les services. La croissance serait ainsi légèrement positive (+0,2% prévu) au 3e trimestre. La fin d'année est plus incertaine et l'activité pourrait marquer le pas (0,0% prévu), sur fond de resserrement monétaire et d'inquiétude sur les approvisionnements en énergie.
Pour 2022 la croissance annuelle s'élèverait à 2,6%, mais l'acquis de croissance pour 2023 serait modeste, selon l'Insee.