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L'humanité a ouvert les portes de l'enfer sur le climat, selon Guterres

Xinhua | 21.09.2023 08h13

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a considéré mercredi qu'en matière de climat, l'humanité a ouvert les portes de l'enfer.

"L'humanité a ouvert les portes de l'enfer. La chaleur épouvantable a des effets épouvantables - des agriculteurs désemparés qui voient leurs récoltes emportées par les inondations, des températures étouffantes qui engendrent des maladies, et des milliers de personnes qui fuient dans la peur alors que des incendies historiques font rage", a-t-il déclaré lors du Sommet sur l'ambition climatique, qui se tient pendant la semaine de l'Assemblée générale.

L'action en faveur du climat n'est pas à la hauteur de l'ampleur du défi. Si rien ne change, le monde se dirige vers une augmentation de la température de 2,8 degrés, c'est-à-dire vers un monde dangereux et instable, a-t-il averti.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (au centre), lors du Sommet sur l'ambition climatique au siège de l'ONU à New York, le 20 septembre 2023. (Mark Garten/Photo de l'ONU/via Xinhua)

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (au centre), lors du Sommet sur l'ambition climatique au siège de l'ONU à New York, le 20 septembre 2023. (Mark Garten/Photo de l'ONU/via Xinhua)

Il a appelé à une action climatique pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré.

Le Pacte de solidarité climatique proposé invite les grands émetteurs, qui ont le plus profité des combustibles fossiles, à redoubler d'efforts pour réduire leurs émissions, et les pays riches à soutenir les économies émergentes dans cette voie. Les pays développés doivent parvenir à des émissions nettes nulles le plus près possible de 2040, et les économies émergentes le plus près possible de 2050, conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées, a-t-il dit.

Une transformation est nécessaire pour rétablir la confiance. Les gouvernements doivent inciter le système financier mondial à soutenir l'action climatique. Cela signifie qu'il faut fixer un prix pour le carbone et revoir les modèles économiques des banques multilatérales de développement afin qu'elles mobilisent beaucoup plus de fonds privés à un coût raisonnable pour les pays en développement, a-t-il dit.

Toutes les parties doivent rendre opérationnel le Fonds pour pertes et dommages lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique de cette année. Les pays développés doivent respecter l'engagement de 100 milliards de dollars américains, reconstituer le Fonds vert pour le climat et doubler le financement de l'adaptation. Enfin, tout le monde doit être couvert par un système d'alerte précoce d'ici à 2027, a ajouté M. Guterres.

(Rédacteurs :孙鸿宇, Yishuang Liu)
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