Dans un avis émis en 2007 par la CNDR, le haut planificateur économique, a statué que les zones pittoresques pouvaient modifier les droits d'entrée qu'une seule fois en trois ans. Le mois de mars marquait le début du second cycle de trois ans, et de nombreux sites touristiques ont augmenté leurs frais d'entrée.
«Leur pratique est contraire à notre intention initiale. Il y a des sites aujourd'hui qui ont fait baisser le prix ou voire suppriment directement les droits d'entrée, cela peut être bénéfique pour leurs résultats économiques globaux», a fait remarquer Wang Wei.
La loi stipule que les sites touristiques doivent informer les touristes par un préavis six mois avant une éventuelle hausse des prix. Ceux construits sur les ressources publiques, tels que les paysages naturels et vestiges antiques, sont tenus d'effectuer des enquêtes six mois avant une augmentation des tarifs, demandant aux touristes et propriétaires de commerces si cette augmentation est vraiment nécessaire et raisonnable .
Wang a reconnu que l'annulation du droit d'entrée pour tous les sites touristiques était irréaliste pour le moment.
«Nous allons essayer de trouver une solution qui puisse satisfaire toutes les parties en cause, et nous envisageons d'allouer davantage de revenus pour soutenir les zones touristiques», a-t-il fait savoir.
La vente des billets des 153 sites chinois de haut niveau et de 2000 points de niveau 4A, a généré plus de 40% des 140 milliards de yuans en 2012, d'après Yang Yanfeng, chercheur associé à l'Académie chinoise du tourisme.
Yang Congyu, un professeur de l'Université à Beijing, a salué cette restriction sur l'augmentation des tarifs, qui selon elle, protège les droits des touristes.
«Mais je crains, qu'il pourrait y avoir de nombreuses hausses de prix jusqu'au mois d'octobre, puisque la loi ne sera applicable que dans six mois», a-t-elle confié.
Yang a expliqué qu'elle était également préoccupée par l'utilisation des recettes des billets.
«A combien s'élève la part des dépenses pour restaurer les reliques ou pour protéger les ressources naturelles ? Les gouvernements locaux qui gèrent ces lieux touristiques ont la responsabilité de communiquer cette information au public».