Les législateurs approuvent la première loi couvrant le marché touristique en Chine
Un responsable du haut planificateur économique du pays a déclaré jeudi, que le droit d'entrée donnant accès aux sites pittoresques devraient progressivement baisser, car ce sont des ressources naturelles et antiques qui appartiennent au public.
Dans la première réaction officielle suite au conflit concernant le prix d'accès à la cité de Fenghuang, dans la province du Hunan, Wang Wei, directeur du Département du développement social relevant de la Commission du développement et de la réforme (CNDR), a déclaré que les ressources naturelles et les reliques anciennes étaient des chefs-d'œuvre laissés par la nature et les ancêtres du peuple chinois et par conséquent, ils devraient appartenir à tous les Chinois ainsi qu'aux visiteurs du monde entier.
«Nous ne pouvons pas tracer une ligne entre les visiteurs qui ont payé un droit d'entrée et ceux qui n'ont rien versé, mais au contraire encourager tous le monde à apprécier et profiter de ces sites», a indiqué Wang.
«En général, le prix du billet va baisser progressivement à l'avenir».
Wang a fait ces remarques jeudi,lors d'une conférence de presse, une fois que le Comité permanent du l'Assemblée nationale populaire (APN), le législateur suprême, ait adopté la loi sur le tourisme après trois lectures.
Cette mesure qui entrera en vigueur en octobre, marque la première loi chinoise concernant le marché du tourisme, applicable sur le marché des voyages intérieurs de la Chine, devenu le plus important dans le monde et se classant au troisième rang mondial en termes de touristes étrangers.
Au cours des trois lectures, dont la première avait débuté au mois d'août , la loi a suscité une large attention de la part public, qui espère que cela va freiner la tendance à la hausse du tarif des droits d'entrée aux sites pittoresques.
Fenghuang, une ancienne ville de la province du Hunan, connue pour ses 300 ans d'histoire, a commencé ce mois-ci à imposer aux visiteurs un droit d'entrée de 148 yuans (24 $). Et de nombreux sites touristiques ont depuis emboîté le pas.