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Mali/élection présidentielle: la date du 7 juillet en débat (SYNTHESE)

( Xinhua )

27.04.2013 à 13h22

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Mali, Mamadou Diamoutani, a déclaré jeudi à la presse que la date du 7 juillet pour l'élection présidentielle est difficilement tenable.

Des acteurs de la société civile et de la classe politiques réunis pour deux jours en faveur d'un forum de haut niveau sur les élections, qui a démarré jeudi à Bamako, se penchent sur la tenue de ces échéances électorales en vue.

''Le premier tour de l'élection du président de la République est une date difficile à tenir. A la CENI, nous avons estimé que cette date du 7 juillet pour l'élection du président de la république est une date difficilement tenable, parce que nous estimons que certains préalables ne sont pas encore satisfaits'', a dit Mamadou Diamoutani.

Pour sa part, le directeur de la délégation générale aux élections (DGE), une structure chargé de la bonne tenue du fichier électorale, le général Chiaka Sangaré, s'est prononcé sur la situation du fichier électoral que l'ensemble des acteurs concernés ''veulent biométrique''.

''Les listes électorales sont établies par des commissions administratives, composées des représentants de la classe politique et de l'administration (Etat). Il faut que ces commissions mènent les opérations d'établissement des listes avant que la DGE n'entre dans la danse. La matière sur laquelle nous devons travailler doit venir d'ailleurs''.

Le président de la république par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, tout comme le ministre malien de l'administration territoriale, de la décentralisation et de l'aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, se disent '' optimistes''.

Vendredi dernier à l'ouverture de la 4è réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, le président malien a rappelé que l'élection présidentielle est planifiée pour juillet prochain c'est-à-dire dans moins de 4 mois. C'est un défi colossal' '.

''Le gouvernement le sait, car elle (élection) est fortement influencée par le rythme de la normalisation au nord du Mali, par les capacités techniques de nos institutions électorales et par notre conscience aigüe d'organiser des élections crédibles et aux résultats acceptés'', a-t-il précisé.

''Nous savons les risques d'une crise postélectorale venant s' ajouter aux crispations que nous connaissons déjà, mais en même temps nous savons qu'avec l'aide tous les amis du Mali, nous pouvons tenir ce délai'', a laissé entendre le président malien selon qui, ''surtout, il s'agit de vouloir aller aux élections, de ne pas prolonger inconsidérément la transition et de comprendre que plus celle-ci (transition) sera plus courte, mieux notre démocratie s'emportera'' a ajouté Dioncounda Traoré.

Le président de l'Alliance des générations démocratiques du Mali (AGDM), une organisation de la société civile malienne, Dramane Diarra, un magistrat, estime qu'il fut tenir les élections en juillet et en a fait un motif de sa sortie médiatique ce lundi à la maison de la presse du Mali.

Selon Dramane Diarra, ''reporter l'élection présidentielle de trois ou cinq mois ne va rien changer en la situation du Mali. Il faut qu'elle se tienne à la date indiquée par les autorités afin qu'on sorte de cette crise et que la communauté internationale trouve des répondants légitimes dans notre pays''.

Le président l'AGDM a rappelé qu'''en dépit du contexte économique mondial morose sur plusieurs années, les Etats du monde entier ont fait l'unanimité autour du Mali dans la gestion de sa crise sécuritaire et institutionnelle''.

De l'avis de Dramane Diarra, '' les Maliens doivent saisir cette chance exceptionnelle, en organisant les élections générales, notamment les élections présidentielles d'ici la fin du mois de juillet 2013, comme annoncées par la feuille de route de la transition'', ajoutant que ''cette union sacrée de la communauté internationale autour du Mali, est en fait rarissime pour qu'on ne le saborde pas à cause d'intérêts particuliers égoïstes ou de simples mesquineries''.

Cependant, telle n'est pas la vision de certains acteurs politiques à l'image de Nouhoum Kéita, secrétaire administratif du parti d'opposition SADI, qui a déclaré jeudi en marge d'un forum que '' les difficultés sont énormes'' en ce qui concerne les élections.

''J'admire l'engagement, la ténacité des autorités quand elles disent que le délai du 7 juillet est tenable'', a dit Nouhoum Keita. ''Mais, la petite illustration de mon pessimisme réside dans le fait qu'au cours des débats (du forum en cours, Ndlr) on a demandé à l'administration malienne de présenter le chronogramme de cette élection, à notre grand étonnement, malheureusement, celle-ci ne nous a pas présenté de chronogramme'', a-t-il déploré.

De l'avis de Nouhoum Keita, ''cette date n'est pas tenable à moins qu'on aille vers un forcing qui pourrait être préjudiciable après les élections''.

Selon lui, ''si c'est pour arriver à des élections honnêtes, crédibles, transparentes et régulières, je pense que l'échéance du 7 juillet, véritablement, ne pas être tenue''.

Celui-ci a ajouté, ''Je ne sais pas si le 7 juillet est une date fétiche, si c'est une date fatidique pour l'avenir, l' histoire du Mali ou si c'est parce que quelqu'un (le président français François Hollande) a dit qu'il sera +intraitable sur les élections au Mali+. C'est incroyable''.

Nouhoum Kéita a conclu, ''Je pense que, sereinement, nous devons réfléchir et avoir le courage de reconnaître qu'il y a une situation extrêmement difficile et qu'il faut travailler pour qu' on puisse tenir des élections transparentes (..). Tenir la date du 7 juillet est une entreprise dans laquelle je ne suis prêt à engager''.

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