La Chine poursuivra sur la voie des négociations bilatérales pour résoudre les disputes relatives aux délimitations territoriales et maritimes, a annoncé vendredi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Dans l'intérêt du maintien des relations entre la Chine et les Philippines, ainsi que de la paix et de la stabilité en mer de Chine méridionale, la Chine a continuellement poursuivi les négociations et les consultations bilatérales avec les Philippines pour résoudre les disputes concernées", a indiqué la porte-parole Hua Chunying en réponse à une question concernant les efforts des Philippines pour l'établissement d'un tribunal d'arbitrage des disputes entre la Chine et les Philippines concernant la mer de Chine méridionale.
"La Chine poursuivra sur la voie des négociations bilatérales pour résoudre les disputes relatives aux délimitations territoriales et maritimes conformément aux réglementations de la loi internationale et dans le respect de l'esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale", a indiqué Mme Hua.
"Le 22 janvier 2013, les Philippines ont envoyé à la Chine une annonce verbale, accompagnée d'une notification, afin de lancer des procédures d'arbitrage contre la Chine concernant le dossier de la mer de Chine méridionale", a rappelé la porte-parole.
Selon Mme Hua, la Chine a exprimé le 19 février son opposition à la demande d'arbitrage des Philippines et a rejeté l'annonce verbale et la notification jointe. "La position de la Chine, ci-dessus mentionnée, ne changera pas".
Conformément à la loi internationale, et particulièrement au principe de la loi maritime indiquant que "la terre prévaut sur la mer", la souveraineté territoriale déterminée est la condition préalable pour et la base de la délimitation maritime, a-t-elle indiqué.
Mme Hua a ajouté que la demande d'arbitrage des Philippines concernait en essence la délimitation maritime entre les deux pays dans certaines parties de la mer de Chine méridionale, et qu'il s'agit certainement de déterminer la souveraineté territoriale sur certains îles et îlots concernés.
Cependant, ces questions de souveraineté territoriale ne font pas partie de l'interprétation ou de l'application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, selon la porte-parole.