Vendredi, dans la capitale, des élèves passent l'examen national à la Beijing Tibet Middle School. (Zhu Xingxin/China Daily) |
Pour la première fois en Chine, les étudiants migrants peuvent passer l'examen national d'entrée à l'université en dehors de leur province ou de leur ville natale.
Le terme d' étudiants migrants se réfère aux élèves du secondaire dont la résidence permanente ou le hukou, ne sont pas les mêmes que leur résidence actuelle.
Plus de vingt provinces et villes, dont Beijing, Shanghai et Guangzhou, ont commencé cette année a appliquer cette nouvelle mesure.
Même s'il n'y a que quelques milliers d'élèves migrants admissibles sur les neuf millions de candidats à l'examen, cela met en évidence un bond en avant dans l'égalité éducative en Chine.
Cette politique aidera les candidats des zones avec une concurrence plus intense à se déplacer vers les endroits où la compétition est moins rude. On estime que le nombre de candidats migrants à l'examen national augmente chaque année après une période d'ajustement.
Par contre les candidats doivent remplir certaines conditions, notamment au niveau du temps de scolarisation, de la résidence légale et fixe, de l'emploi des parents et de leur assurance sociale. Par exemple, il est demandé aux étudiants migrants de la province du Heilongjiang d'avoir été inscrits trois années consécutives dans un lycée de la province en plus d'avoir une adresse locale fixe.