Faire écrire des articles par des robots, n'est plus une illusion. Le Los Angeles Times et The Guardian ont déjà expérimentés l'idée, provoquant une grande curiosité chez les internautes.
Un tremblement de terre d'une magnitude de 4.4 a frappé il y dix jour une région de l'Etat de Carlifornie aux Etats-Unis. Le Los Angeles Times a posté, dans un délai très rapide, un article sur son site Internet. Mais ce n'est pas l'oeuvre d'un journaliste, c'est un robot qui l'a écrit et publié,en seulement trois minutes !
Comment est-ce possible ? En fait, c'est très simple : le United States Geological Survey (Institut d'études géologiques des Etats-Unis, USGS) a adressé des informations du tremblement de terre au système automatique de la rédaction du journal, qui ont pu ensuite être insérées dans un modèle d'article d'autopréparation pour créer une brève.
Le système a été développé par Ken Schwenck, journaliste et programmeur du journal. Un robot d'une part prend en charge les reportages concernant les tremblements de terre, et le journal possède un autre système automatique visant à collecter les nouvelles, sur les suicides par exemple à Los Angeles. Puis, les journalistes décideront des articles qui mériteront un futur reportage.
Le média américain n'est pas le seul à profiter de telles avancées technologiques. Le quotidien britannique The Guardian a créé, en collaboration avec le Newspaper Club, un nouveau journal baptisé The Long Good Read. Ses articles proviennent des longs reportages de The Guardian, alors que la mise en page est réalisée par Arthr, un logiciel en ligne gratuit. Les rédacteurs n'ayant plus qu'à insérer les adresses web, les contenus et les photos.
Est-ce la fin annoncée des journalistes et des rédacteurs «humains» ? Rien à craindre, car selon le directeur général du projet de Newspaper Club, au lieu de remplacer totalement les médias traditionnels, l'objectif est seulement d'explorer plusieurs méthodes pour mieux personnaliser les différents médias.