Le message envoyé par Novak Djokovic n'aurait pas pu être plus net, avec la manière dont il a conservé son titre à l'ATP World Tour Finals lundi après une écrasante victoire sur Rafael Nadal.
Nadal termine, et c'est justice, l'année comme n° 1 mondial après un incroyable retour après blessure, mais la façon dont le Serbe l'a taillé en pièces par une victoire 6-3, 6-4 à l'O2 Arena a sonné comme un signe de mauvais augure avant l'année prochaine.
Djokovic a offert un cours magistral d'une heure 36 minutes tout en puissance et en précision et le score est encore flatteur pour Nadal, qui a passé la plus grande partie du match à essayer de suivre le rythme de son adversaire.
Après une semaine de matchs devant une foule à guichets fermés à la spectaculaire Arena de Londres, située au bord de la Tamise, il était normal que les deux meilleurs joueurs du monde se rencontrent pour une 39e fois -plus que dans tout autre opposition moderne entre joueurs.
Les deux champions avaient remporté tous leurs matchs du tour préliminaire avant d'arriver sans encombre jusqu'aux demi-finales de dimanche.
Nadal était candidat pour décrocher le titre pour la première fois et couronner une année qui a vu un impressionnant retour en tête du classement avec 10 titres tandis que Djokovic a terminé la saison comme un rouleau compresseur, remportant 21 matches successifs depuis sa défaite contre l'Espagnol en finale de l'US Open.
Mis à part quelques échanges à couper le souffle, toutefois, les feux d'artifice se sont limités à ceux qui ont éclairé le court quand Djokovic a empoché le trophée nommé en l'honneur du regretté président exécutif de l'ATP Brad Drewett, décédé cette année.
« Je pense que dès le début, il a joué beaucoup mieux que moi, les trois premiers jeux sans aucun doute », a déclaré Nadal journalistes. « Après cela, je n'ai pas vu de différence ».
Les statistiques ont cependant offert des indices parlants.
Djokovic a marqué 19 coups gagnants contre 9 à Nadal, commis moins d'erreurs et a servi beaucoup mieux que son adversaire, auteur de quelques doubles fautes coûteuses quand il a été distancé au début du deuxième set.