Un passager passe devant un panneau publicitaire de la prochaine Coupe du Monde à la station de l'Université Renmin sur la ligne 4 du métro de Beijing. [Wang Jing/China Daily] |
Un plan pour attribuer à chaque station du métro de la ligne 4 de la capitale, le nom de l'une des trente deux équipes de football jouant la Coupe du Monde au Brésil a été abandonné, à la grande déception des usagers fréquents.
D’après une déclaration de la Beijing MTR Corp qui exploite la ligne, le projet a été annulé pour éviter la confusion chez les passagers qui ne sont pas familiers avec la ligne, qui compte 35 arrêts.
«Afin d'assurer la sécurité de fonctionnement de la station de métro et le confort des voyageurs, et aussi d’éviter les répercussions intules sur les usagers, le nom des équipes n’apparaîtront plus sur la ligne», a indiqué la compagnie mardi sur Weibo.
La semaine dernière, les noms des équipes de football avaient été placés provisoirement au-dessus des noms des stations pour «créer une atmosphère propice à la Coupe du Monde", selon l'entreprise. Une panneau avec le nom et le drapeau de l'Espagne état associé à la station Xidan, alors que celle de l’ Université Renmin portait les couleurs du Brésil.
Mais il y a deux jours, l'opérateur du métro a commencé à retirer les panneaux.
Selon le communiqué, l’affichage du nom des équipes de football peuvent créer une confusion chez les passagers, surtout ceux qui ne sont pas familiers avec la ligne 4.
« Je ne comprends pas pourquoi ils ont enlevé ces panneaux», a déclaré Fu Weixin, 23 ans, étudiant en finance à l'Université Renmin de Chine.
«Je n'ai jamais vu un tel changement dans le métro. C'était vraiment génial».
Liu Ye, 23 ans, qui a pris la ligne 4 pour se diriger vers le nord, a déclaré : «Honte à eux d’avoir annulé le projet».
«Je ne pense pas qu’il puisse y avoir une confusion de la part des passagers. Le nom réel des stations étant bien indiqué», a-t-il noté.
Mais tout le monde ne partage pas cette avis.
«Les visiteurs sont si nombreux à Beijing. Ils ne sont pas familier avec cette ville», a fait observer Li Yang, 34 ans, qui est né et a grandi dans la capitale.
«Cela semble logique, car les voyageurs peuvent descendre au mauvais arrêt. Quand les gens se plaignent, l'entreprise doit bien sûr reculer».