Vous aimez regarder la Coupe du Monde de football à la terrasse d'un café ou en compagnie d'une bande de copains, une bière bien fraiche à la main ? Il va sans doute falloir changer et troquer votre bière contre une soupe bien chaude à côté de votre sapin de Noel, car la Fifa a confirmé jeudi que le Mondial 2022 au Qatar se tiendrait pour la première fois de l'histoire en automne avec un coup d'envoi qui sera donné « en principe » le 21 novembre et une finale le 18 décembre, un calendrier qui, on s'en doute, mécontente les clubs et championnats européens.
Jeudi à Zürich, en Suisse, le Comité exécutif de la Fifa « a décidé que la finale aurait lieu le dimanche 18 décembre, jour de la fête nationale au Qatar, et du principe d'un tournoi de 28 jours », a déclaré Walter de Gregorio, directeur de la communication de la Fifa. C'est aussi à une semaine de Noël… la Fifa va maintenant travailler à « une adaptation du calendrier international », sans doute pour ménager les clubs et championnats européens. La décision ne fait pas l'unanimité, loin s'en faut ; depuis l'attribution de la Coupe du monde à l'Emirat du Golfe en décembre 2010, entre soupçons de corruption et dénonciation des conditions de travail sur les chantiers du Mondial, les controverses sont légion, sans parler du casse-tête d'un calendrier qui devait obligatoirement être modifié en raison des chaleurs estivales au Qatar, qui atteignent parfois jusqu'à 50°, mettant en péril la santé des joueurs comme celle du public.
La Fifa doit aussi à tout prix ne pas entrer en concurrence avec les jeux Olympiques d'hiver 2022, dont le pays organisateur - Beijing et Almaty sont candidates - sera connu en juillet prochain, l'objectif principal étant de gêner le moins possible les grands championnats européens. Car les Ligues européennes sont loin d'être ravies, contrairement à l'UEFA, prête elle à moduler le calendrier de sa Ligue des champions. Au premier rang des mécontents, la très riche Premier League anglaise et son rituel du « Boxing Day » de la période de Noël, qui risquait d'être menacé par le Mondial et qui s'inquiète toujours de l'intégrité du championnat, car une coupure de six ou sept semaines n'est évidemment pas idéale. Même son de cloche en Espagne, où la Liga a estimé le mois dernier que ce calendrier perturberait le déroulement normal des compétitions européennes et provoquerait de graves dommages.
Du coup, les Ligues européennes réclament dédommagements financiers, formulés par Karl-Heinz Rummenigge, patron de l'ECA (Association européenne des clubs), revendication pour l'heure refusée. De ce côté-là, la Fifa a été catégorique ; « Il n'y a aura pas de compensation financière, il y a sept ans pour s'organiser », a dit en février le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke. Cependant, cette coupe du monde décalée ne fait pas que des malheureux, notamment les diffuseurs européens qui eux se réjouissent d'une diffusion en novembre-décembre, période préférée par les annonceurs avant les fêtes.
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