Dernière mise à jour à 16h26 le 03/06
Des dirigeants de l'Inter Milan se rendront à Nanjing ce week-end pour pousser les négociations sur la vente d'une majorité des actions du club au China's Suning Commerce Group, selon une source proche du dossier.
Il s'agit de la deuxième visite en Chine d'une délégation du club de football italien en moins d'un mois.
Au mois de mai, Michael Bollingbroke, le patron de l'Inter Milan et son staff avaient visité le siège du groupe Suning à Nanjing, la province du Jiangsu (sud-est de la Chine).
Le PDG de Suning, Zhang Jindong, serait aujourd'hui intéressé pour acquérir 70% des actions du célèbre club de Série A, alors que la presse évoquait un rachat de 20%.
Pour le journal italien, La Gazzetta dello Sport , en cas d'entente sur les négociations, un accord préliminaire pourrait être signé dès dimanche au soir.
Le club de football Inter Milan a été évalué à 500 millions d'euros. Cependant, les spéculations du marché ont suggéré que Suning dépenserait de 700 à 750 millions d'euros pour cette transaction.
Selon certaines rumeurs, le groupe chinois serait également dans une situation favorable pour s'emparer du groupe anglais Stellar, l'une des agences les plus réputées dans le monde du football.
Le Model carmaker Rastar Group et property developer Evergrande Group sont également rentrés dans la bataille pour racheter l'agence.
Le gagnant de la soumission pourrait débourser 900 millions de yuans (environ 122.6 millions d'euros) pour devenir le nouveau propriétaire de Stellar, l'entité responsable des droits de transfert des meilleurs footballeurs internationaux.
Suning, le géant de la vente aux détails d'électroménagers, dont les revenus annuels s'élèvent à 20 milliards de dollars (17,9 milliards d'euros), possède les équipes masculines et féminines de Jiangsu Suning en Chine.
La société détient également les droits de retransmission pour plus de 300 compétitions en Chine, y compris les matchs de Premier League et de Liga.
«De telles acquisitions sont un signe d'intention et de positionnement», a souligné Simon Chadwick, professeur de l'Université de Salford en Grande-Bretagne.
«La Chine veut que le monde sache que cela signifie le monde des affaires. L'acquisition de ces grands clubs apporteront par ailleurs une certaine influence politique.»