Dernière mise à jour à 14h15 le 22/08
Les Jeux olympiques de Rio sont peut-être géographiquement éloignés de la Chine, mais l'influence chinoise peut être ressentie à travers de nombreux objets "made in China" tels que des mascottes, des uniformes, des équipements de sécurité et de télécommunication...
DES MASCOTTES DE STYLE CHINOIS
Les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques, Vinicius et Tom, s'arrachent depuis leur mise en vente.
Les peluches sont disponibles dans différentes tailles et sont rapidement devenues un classique dans les paniers des consommateurs au Brésil et dans le monde entier. On retrouve derrière elles la société chinoise Honav, fournisseur officiel du Comité international olympique (CIO).
"Honav est associé aux Jeux olympiques depuis longtemps : notre histoire remonte aux JO d'Atlanta en 1996. Nous étions fabricants pour Sydney en 2000 et Athènes en 2004, avant de signer un contrat de fournisseur officiel à l'occasion des JO de Beijing en 2008", a confié à Xinhua son président, Chen Shaoshu.
Carlos Nuzman, président du comité d'organisation des JO de Rio, s'est dit très satisfait de Honav qui est, selon lui, une société connue pour ses produits de qualité et son design créatif.
Honav a déjà frabriqué plus de cinq millions de produits dans 1.110 catégories différentes pour les Jeux de Rio, selon M. Chen. Cependant, "les touristes, les spectateurs et les athlètes achètent nos produits à une vitesse inattendue. Certains produits sont en vente limitée chaque jour."
UNE BOUFFEE D'AIR FRAIS
A l'entrée principale du siège du comité d'organisation Rio 2016, une banderole affiche fièrement les sponsors olympiques, dont 361° et Gree.
La société 361° a fourni des uniformes pour le comité d'organisation, ainsi que pour certaines délégations, y compris la Grèce et l'Afrique du Sud. Gree a pour sa part installé des climatiseurs sur les sites de compétition, au village olympique, au village des médias, dans les hôtels accrédités et les aéroports.
Par ailleurs, la compagnie chinoise Taishan Sports a fourni certains équipements pour le judo, le taekwondo, la lutte, l'athlétisme et le cyclisme.
Les normes pour les équipements sportifs olympiques se sont toujours basées sur les règles européennes. "Cette fois, les équipements pour le judo, le taekwondo et la lutte sont aux standards chinois", s'est félicité Bian Zhiliang, président du Taishan Sports.
Dans les compétitions de tennis de table, la société chinoise DHS a fourni les tables, tandis que Tinsue a fourni les revêtements de sol, ce qui montre bien l'expertise de la Chine dans ce sport.
DES "MADE IN CHINA" PARTOUT
A proximité du célèbre stade Maracana, Chen Yongjian, directeur de Nuctec au Brésil, est toujours prêt à répondre aux moindres demandes d'entretien ou de réparation sur l'un de ses équipements de sécurité. Sa société a en effet fourni tout les équipements de sécurité, dont des scanners à rayons X et des scanners corporels, à l'entrée des sites de compétition tels que Maracana, les complexes de Deodoro et de Barra da Tijuca, ainsi que Copacabana.
"Lors de la Coupe du monde 2014, la qualité des équipements Nuctec a été reconnue par le Brésil, qui a décidé de continuer d'utiliser nos produits pour les Jeux olympiques", se félicite M. Chen.
Outre Nuctec, Dahuatech a remporté l'appel d'offres pour fournir plus de 80% des caméras de surveillance dans les stades, soit près de 2.000 caméras HD.
La société publique d'électricité State Grid a été charge de fournir en énergie tous les stades de Rio et le stade national Mane Garrincha à Brasilia. Elle peut s'honorer du succès de la cérémonie d'ouverture.
Le "made in China" avait fait son apparition avant même les Jeux : sur pratiquement tous les chantiers, des engins de construction Sany étaient présents. Toutes les rames de la ligne 4 du métro, surnommée "le métro olympique", ont été construits par la société CCRR.