Dernière mise à jour à 14h12 le 22/08
Les autorités militaires birmanes ont démenti les informations selon lesquelles l'armée indienne et un groupe ethnique rebelle, le Conseil socialiste national du Nagaland-Khaplang (NSCN-K), auraient échangé des tirs sur son territoire, ont rapporté les médias officiels birmans lundi.
Certains médias étrangers avaient indiqué que l'armée indienne avait pénétré sur le territoire birman et combattu le NSCN-K le 19 août pendant trois heures.
Selon des témoins cités par l'armée birmane, des affrontements entre deux factions rivales du groupe rebelle, le NSCN-K et le NSCN-IM, ont éclaté sur le territoire indien ce jour-là, à un peu moins de deux kilomètres de la frontière indo-birmane, mais il n'y a pas eu de combats sur le territoire birman.
Les unités militaires birmanes postées à la frontière étaient toutefois en état d'alerte pour empêcher tout contingent étranger de pénétrer sur leur territoire, et le Myanmar n'accepterait pas qu'un groupe armé pénètre sur son territoire, ont déclaré les autorités militaires.
Elles ont en outre souligné que l'armée birmane collaborait avec l'armée indienne dans les patrouilles à la frontière et l'échange d'informations.
En juin 2015, des affrontements avaient éclaté entre l'armée indienne et ce groupe rebelle indien près de la frontière indo-birmane. L'armée birmane avait alors indiqué à l'Inde qu'elle n'accepterait aucun groupe rebelle actif sur son territoire.