Dernière mise à jour à 14h10 le 22/08
La télévision d'État égyptienne a suspendu huit de ses présentatrices de télévision et leur a intimé de suivre un régime alimentaire, déclenchant un tollé parmi les groupes de défense des droits des femmes. Selon le site Al-Yawm al-Sabi, l'Union de la radio et de la télévision (ERTU) a donné à ces femmes un mois pour maigrir avant de pouvoir apparaître à nouveau à l'écran avec une « apparence appropriée ». La directrice de l'ERTU, Safaa Hegazy, une femme, est elle-même une ancienne présentatrice de la télévision d'État.
L'annonce a provoqué une levée de boucliers parmi les présentatrices touchées. Khadidja Khattab, animatrice sur la chaîne Égypte 2, a déclaré au journal qu'elle veut que les gens regardent ses apparitions les plus récentes à la télévision et qu'ils jugent par eux-mêmes si elle est vraiment « grosse », et si elle mérite qu'on l'empêche de travailler. Selon une autre intervenante, la situation a bouleversé leurs familles et aurait dû être traitée en interne. Le Centre d'orientation et de sensibilisation juridique des femmes a condamné cette décision, estimant qu'elle « viole la constitution » et est une forme de violence contre les femmes et appelant l'ERTU à revenir en arrière. Malgré les critiques, des sources proches de l'ERTU ont confié au site d'informations en ligne Veto que la décision ne sera pas changée, mais que les présentatrices concernées ne verront pas leur salaire et leurs avantages amputés.
De leur côté, les commentateurs des médias égyptiens se demandent si ces suspensions étaient bien justifiées. Fatma al-Sharawi, journaliste au quotidien Al-Ahram, appartenant à l'État, estime que cette politique devrait être appliquée dans toutes les chaînes de télévision locales, mais Waheed Abdul Majid, auteur et universitaire, pense quant à lui que la chaîne devrait plutôt se concentrer sur l'amélioration de son contenu plutôt que sur l'apparence de ses présentatrices.
Sur les médias sociaux, certains internautes ont exprimé leur soutien envers les présentatrices, mais d'autres les ont méchamment qualifiées de « bakabouzas », un terme que les Égyptiens utilisent pour décrire les filles en surpoids. Une utilisatrice Twitter a décrit la patronne de l'ERTU, Safaa Hegazy, comme une « femme forte » pour avoir osé prendre cette décision. Les présentatrices ont été défendues jusqu'au Parlement, bien que Sayyid Hegazy, député et journaliste, demandant : « Qui a un poids idéal en Egypte ? », déclarant également au site d'information Sada al-Balad qu'une de ces présentatrices « est peut-être un peu en surpoids, mais elle est éloquente ».
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