Dernière mise à jour à 15h28 le 28/06
Liu Guoliang, lors de finale entre la Chine et l'Allemagne, à l’occasion des championnats du monde par équipes à Dortmund (Allemagne), le 1er avril 2012. (Photo/Xinhua) |
Liu Guoliang, l'ancien chef de l'équipe nationale chinoise de tennis de table, a déclaré mardi se sentir responsable du boycott de certains joueurs lors d'une compétition internationale.
Une remarque qui intervient quatre jours après que trois joueurs et deux entraîneurs aient quitté le China Open en protestation de la décision de l'Association chinoise de tennis de table (CTTA) de retirer son statut de chef d'équipe à Liu Guoliang.
Ma Long, Fan Zhendong et Xu Xin, les trois premiers du classement mondial masculin, n'étaient pas présents lors du deuxième tour de matches individuels du China Open ITTF à Chengdu (sud-ouest de Chine), le 23 juin 2017.
Avant la compétition, les trois pongistes et deux entraîneurs, Qin Zhijian et Ma Lin, ont posté des messages similaires sur leur compte de réseaux sociaux, annonçant qu'ils «n'avaient aucun désir de se battre, car leur ancien coach n'est plus là».
Liu Guoliang a indiqué mardi sur son compte Weibo ne pas être au courant de cette situation, mais qu'il se sentait coupable le fait d'avoir été l'entraîneur en chef de l'équipe masculine pendant 14 ans, ainsi que le chef d'équipe pendant quatre ans.
«Je pense que les réformes sportives chinoises doivent être poursuivies», a confié Liu. Expliquant qu'il existait effectivement de nombreux problèmes au niveau du système de gestion actuel. «Je ne m'opposerai pas aux réformes en cours, sous prétexte que je ne suis plus en poste. Et je placerai toujours au-dessus de tout l'intérêt national et ferai de mon mieux pour faire avancer la réforme du tennis de table chinois».
Liu Guoliang a rappelé que l'équipe chinoise de tennis de table comptait beaucoup pour la Chine : «L'objectif de gagner la gloire pour sa nation et continuer à donner une bonne image du pays ne devrait jamais être affecté par d'autres éléments, même par des sentiments personnels.»
«Il ne faut blâmer personne et ne pas perdre confiance. Ne fuyez pas vos responsabilités. Nous devons être unis pour surmonter les difficultés», a-t-il souligné.