Dernière mise à jour à 16h29 le 27/12
Dans le but de diffuser le kung-fu et la culture chinoise au sein de la population zambienne, le tout premier temple Shaolin a été ouvert à Lusaka, la capitale de la Zambie.
La création du temple Shaolin est le fruit d'une collaboration entre le temple de Shaolin de Songshan, dans la province du Henan (centre de la Chine), et Hua'an (Zambie), une entreprise chinoise implantée en Zambie.
Yan Lun, le directeur du temple, a expliqué que les objectifs du projet comprennent l'enseignement du kung-fu Shaolin, la culture chinoise, l'aide à la compréhension de la culture africaine ainsi que le renforcement de l'amitié sino-africaine.
Photo prise le 22 décembre 2021 montrant une vue du temple de Shaolin en Zambie, à Lusaka, capitale de la Zambie. (Martin Mbangweta/Xinhua)
Les travaux de construction du temple ont commencé en avril 2019 et se sont achevés en juillet 2021. Quatre moines du temple de Shaolin de Songshan, en Chine, sont présents au temple en Zambie pour dispenser les enseignements.
Le projet visait non seulement les ressortissants chinois en Zambie, mais aussi les nationalités de tous les pays, notamment la population locale.
Parmi les autres activités qui seront menées au temple, citons l'enseignement de la médecine de Shaolin, où les gens apprendront les théories et les méthodes de la médecine traditionnelle chinoise, ainsi que les exercices de kung-fu Shaolin.
D'autres activités comprennent l'enseignement du zen, qui vise à améliorer la qualité morale des personnes par des méthodes de méditation, afin de les aider à cultiver une culture de responsabilité envers le pays, à s'autodiscipliner et à devenir des citoyens patriotes.
Le temple a également l'intention d'aider les personnes vulnérables de la société par divers moyens. Actuellement, trois enfants orphelins sont gardés au temple.
Selon Max, le seul moine africain du temple dont le nom chinois est Yan Ming, il est important pour les Africains d'apprendre les cultures des autres pays afin de se fondre dans le système mondial. Originaire de Côte d'Ivoire, Max a expliqué que c'est du fait de son intérêt pour la culture lorsqu'il était à l'université qu'il a décidé d'aller en Chine en 2015 afin d'apprendre la culture chinoise.
Il a ajouté que l'apprentissage de la culture chinoise lui a ouvert beaucoup de choses et que le temps passé au temple de Shaolin lui a appris l'importance de l'autodiscipline et du respect de l'humanité. « Nous sommes ici pour transmettre au peuple zambien la culture chinoise et nous espérons que cela aidera à construire les relations sino-africaines », a-t-il dit.