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Comment un artisan tibétain préserve le patrimoine des masques ?

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.12.2021 10h25
  • Comment un artisan tibétain préserve le patrimoine des masques ?

    1/5Shilog, un héritier de l'artisanat traditionnel de fabrication de masques dans le comté de Dagze à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet, travaille sur l'une de ses créations. (Photo/Capture d'écran sur chinadaily.com.cn)

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    2/5Un Tibétain travaille sur un masque dans un atelier du comté de Dagze à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine). (Palden Nyima/chinadaily.com.cn)

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    3/5Des masques finis sont accrochés au mur de l'atelier. (Palden Nyima/chinadaily.com.cn)

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    4/5Un artisan tibétain crée un masque. (Palden Nyima/chinadaily.com.cn)

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    5/5Des masques finis. (Palden Nyima/chinadaily.com.cn)

Shilog, 46 ans, un artisan tibétain, s'efforce de préserver l'ancien artisanat tibétain de la fabrication de masques, tout en offrant des emplois à d'autres habitants. Originaire du comté de Dagze à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), Shilog a commencé à apprendre le métier auprès de maîtres à l'âge de 12 ans. Il lui a fallu près d'une décennie pour devenir indépendant, et maintenant, après 30 ans, ses compétences sont reconnues. Il reçoit des commandes de toute la région.

Avec plus de 20 ouvriers, Shilog produit non seulement des masques mais aussi divers articles de vêtements traditionnels tibétains. Les masques sont fabriqués à partir de plusieurs couches de tissu liées entre elles par un mélange liquide de farine et de gélatine, qui durcit en séchant.

En 2013, la fabrication de masques a été inscrite au patrimoine culturel immatériel au niveau régional. L'année suivante, Shilog a été reconnu comme héritier au niveau national de la culture immatérielle par les autorités régionales.

 « Nous produisons principalement des masques de cham -une danse religieuse- et des masques pour les opéras tibétains », a expliqué Shilog, « Nous recevons des commandes de monastères, de troupes d'opéra et de certains hôtels. »

Au cours des dernières années, il a créé une coopérative pour offrir des possibilités d'emploi aux habitants locaux.

« J'ai reçu un soutien financier du gouvernement pour développer mon entreprise. Chaque année, le gouvernement paie pour que je participe à différents ateliers de formation dans d'autres provinces afin de partager mon expertise », a-t-il noté.

Selon Migmar Gyaltsan, directeur des ventes de l'atelier, les ateliers de formation aident à transmettre l'artisanat à d'autres, qui deviennent eux-mêmes compétents dans la confection de vêtements traditionnels. Quatre personnes dans l'atelier sont même devenues des héritières au niveau du comté de la fabrication traditionnelle de masques.

« Les artisans reçoivent un salaire mensuel compris entre 2 500 yuans (392 dollars) et 8 000 yuans, soit plus de 600 000 yuans l'an dernier pour le total des salaires », a déclaré Migmar Gyaltsan. « Ces dernières années, nous avons produit différents masques minuscules avec des thèmes pour les touristes, tels que des masques de certaines divinités du bouddhisme. »

Ils numérisent également l'artisanat de fabrication de masques afin qu'il soit préservé pour les générations futures.

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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