La préfecture de Ngari dans la région autonome du Tibet projette de protéger officiellement un plateau de 2.500 kilomètres carrés connu pour avoir une vue dégagée sur le ciel nocturne.
Le bureau du tourisme de Ngari a indiqué jeudi à Xinhua qu'il avait demandé à rejoindre l'Association internationale pour un ciel obscur, une organisation qui lutte contre la pollution lumineuse, dans le but d'établir une zone de conservation répondant aux normes internationales.
L'association a reconnu 16 "parcs à ciel obscur", des espaces publics considérés comme ayant des ciels exceptionnellement étoilés avec une pollution lumineuse limitée. Si la demande de Ngari est acceptée, le site deviendra le premier parc à ciel obscur d'Asie, a indiqué Wang Xiaohua appartenant à la branche chinoise de l'association.
Situé sur le Plateau Qinghai-Tibet peu peuplé et disposant d'un air particulièrement pur, Ngari possède les conditions naturelles idéales pour l'observation astronomique, selon M. Wang.
L'Observatoire astronomique de Beijing a fait don de six puissants télescopes et d'autres appareils d'observation à la future zone d'observation du ciel nocturne de Ngari, qui a également reçu cinq millions de yuans (800.000 dollars américains) de fonds du gouvernement pour sa construction.
Les scientifiques de l'Union astronomique internationale ont choisi l'année dernière Ngari comme site pour accueillir un observatoire de niveau international. Une fois établi, cet observatoire, situé à 5.100 m d'altitude, sera ouvert aux projets de coopération entre les astronomes asiatiques.