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Rêve de haut plateau tibétain

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.03.2016 16h44

Il y a dix ans, Xu Bin, un étudiant de 22 ans de l'école des Arts de Chine, gagnait pour la première fois la région autonome du Tibet, dans la cadre d’un projet de dessin.

Il s’est lancé dans cette aventure depuis son domicile dans la province du Gansu (nord-ouest de la Chine) et a dû se débrouiller pour le reste du trajet, après avoir passé plus de 48 heures en bus. 

"A l’époque, le transport posait un grand défi, car en 2004 il n'y avait pas d'accès ferroviaire rejoignant le Tibet, et je devais traverser toute la région par la randonnée, l’auto-stop et le trek", a noté Xu.

Deux ans après, il arrêtait de peindre pour travailler dans une entreprise traitant de l'information technologique. Cependant, son attrait pour le Tibet restait bien présent. Il a alors décidé de créer une agence de tourisme destinée aux amateurs du haut plateau où l’altitude moyenne dépasse les 4000 mètres.

Avec le mont Qomolangma (Everest), connu pour être le plus haut sommet du monde, et les prairies Changtang, pratiquement aussi grandes que la taille de toute l'Europe occidentale, le Tibet attire de nombreux touristes pour sa beauté unique. Egalement le domicile d’animaux les plus imposants en Chine, comme l’antilope tibétaine, le yack sauvage et l’ours brun tibétain.

Xu Bin a fondé en 2008 l’entreprise Yunduan Tourism Development. Un an plus tard, il mettait en place des circuits en individuel en founissant des informations et conseils sur la restauration, le logement et lieux d’attraction sur son site web www.haixizang.com.

Le Chinois s’efforce d’exploiter les ressources touristiques dans un regain d’intérêt pour les voyages au Tibet, suite aux efforts des autorités régionales pour faire de Lhassa une ville touristique de classe mondiale.

Au cours de la cérémonie d'ouverture en septembre 2015 de l’Exposition internationale du tourisme et de la culture du Tibet, Li Shihong, chef adjoint de l'Administration nationale du tourisme de la Chine, avait souligné l'importance de favoriser le tourisme tibétain comme une porte d’entrée dans le sud-ouest du pays.

Et d’ajouter : "Le tourisme est l'un des piliers des industries tibétaines et représente 20% de la contribution économique de la région, devenant le principal vecteur pour son ouverture."

Xu aime le Tibet et se déplace fréquemment entre cette région et d’autres provinces. "J’adore le soleil ici, et cette région me manque beaucoup quand je dois partir", a-t-il confié.

Pour répondre aux demandes des touristes, il a ouvert sa propre auberge de jeunesse. Passant un an sur sa conception et trois années à la décoration intérieure.

"Depuis dix ans, je rêvais d’avoir une auberge, mais j’ai échoué à plusieurs reprises en raison d’un manque d’expérience", précisant qu’il n’était pas facile de trouver une vieille maison qui convient."

"C’est un homme ambitieux avec beaucoup d'idées, et la soif d’apprendre", a expliqué Gu Zhigang, 45 ans, directeur général de la société. "C’est un bon patron, qui ne pense pas qu’à gagner de l’argent, et qui prend en charge les membres du personnel en payant leurs cotisations d'assurance."

Pour Xu Bin, qui rêve toujours de créer un tour club self-conduite à Lhassa : "Je n'ai jamais pensé à la réussite ou à l'échec avant le début d’un projet. Il ne s’agit pas que de faire du business. J’aime me servir de mes mains et travailler dur."

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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