Situé au premier étage du centre de commandement de la police routière de Beijing, Garry Yan venant d'Australie a été impressionné par un grand écran LED, se composant de 98 écrans de petite taille.
«Je suis surpris de voir qu'ils fournissent un tel service détaillé pour le public et que le système de surveillance en temps réel est si avancé»," a confié lundi l'Australien.
Le grand écran de surveillance fait partie du système des transports d'intelligence appliquée du Bureau de gestion du trafic à Beijing en 2007, qui intègre trente-six fonctions de surveillance en temps réel.
Le système recueille des données sur le débit de circulation pendant 24 heures grâce à des méthodes high-tech et des communiqués d'information trafic en temps réel après analyse de ces données, a déclaré lundi, Zou Ping, le directeur du département des sciences de la direction générale.
Avec une technologie de reconnaissance d'images, le système peut détecter les accidents de la route sur le deuxième, troisième et quatrième périphérique, puis rapporter la situation au centre de commandement, a précisé Zou.
Dimanche, les opérateurs de la hotline du trafic à Beijing ont reçu près de 12 000 appels et plus de 3 000 appels pour signaler des accidents automobiles. Selon ce système, le centre peut traiter les accidents de la circulation dans un temps très court lors de la réception des appels.
Ces appels et informations ont été intégrés à d'autres systèmes de surveillance en temps réel, notamment connaître l'emplacement des agents de la circulation en patrouille, ce qui permet aux personnes les plus proches d'arriver rapidement sur la scène de l'accident, a souligné lundi, Li Shaoming, directeur adjoint du Bureau de gestion du trafic de Beijing , devant les journalistes chinois et étrangers.
Les journalistes ont été invités au centre de commandement de la police routière, ainsi que dans une école communautaire dans le district de Xicheng par le centre de presse du 18e Congrès national du Parti communiste chinois.
Ce système de pointe, joue également un rôle important en aidant les résidents en cas d'urgence.
Par exemple, au mois d'octobre, la police routière a lancé un plan d'urgence après avoir reçu des appels de deux victimes, l'une qui avait perdu un doigt et l'autre qui avait les yeux brûlés. Il a fallu moins d'une heure pour transporter les blessés à Jishuitan Tongren Hospital, du temps de gagner pour leurs traitements, a expliqué Li.
«Le système est vraiment fiable, et je sais que le gouvernement a fait beaucoup d'efforts pour pouvoir résoudre le problème de circulation et le trafic de Beijing s'améliore progressivement», a déclaré Li Wenquan, un journaliste de la télévision Europa Chine en Italie.
Li Wenquan, originaire de Beijing, est parti vivre en Italie en 1998 : «Par rapport à la situation il y a 14 ans, les rues de Beijing sont devenues plus larges, mais maintenant il y a aussi un grand nombre de personnes et de véhicules sur les routes.
En octobre, la ville de Beijing a totalisé 5 180 000 de véhicules et 7 360 000 conducteurs, selon les données officielles. Il faut sensibiliser le public aux règles de la circulation et la promotion de bonnes habitudes de conduite sont indispensables pour traiter les problèmes de circulation dans la captiale, a précisé le journaliste.
Garry Yan, du Chinese Times en Australie, a également déclaré qu'en plus du travail acharné des autorités du trafic routier et du système de surveillance de pointe de la ville, l'amélioration de la sensibilisation du public quant aux règles de circulation et de bonnes habitudes de conduite sont nécessaires.
Il a ajouté que Beijing pourrait apprendre du système de signalisation routière dans les villes australiennes et il qu'il fallait punir sévèrement ceux qui conduisent sans respecter la limitation de vitesse.
Dans le domaine des systèmes high-tech au niveau des transports, Beijing occupe une position de leader dans le pays. Ce système est un moyen efficace pour lutter contre les embouteillages dans les villes, a fait remarquer Jiao Weiyun, ingénieur à l'Institut de recherche sur les routes, du ministère des Transports.