Trente-et-un sites d'actualités ont été fermés pour défaut de licence et pour avoir mené des interviews au nom d'organismes de presse et rédigé de fausses informations en vue de procéder à des chantages et extorsions, a annoncé jeudi le Bureau d'Etat de l'information sur Internet.
Selon un communiqué publié par le bureau, ces sites comprennent Ren Min Nei Can Wang, un site d'actualités sans licence qui faisait chanter des entreprises et individus en menaçant de publier de fausses informations sur ces derniers, et peoplerw.com.cn.
Ce dernier opérait en utilisant le nom renwu.people.com.cn, un canal du site people.com.cn, portail d'informations appartenant au Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois, précise le communiqué.
Des responsables ont indiqué que ces sites d'informations non autorisés avaient perturbé l'ordre dans la diffusion sur Internet des informations et des actualités, porté atteinte à la réputation des organismes de presse en ligne et enfreint les droits légaux des individus et des entités juridiques.
Selon une réglementation sur la gestion de l'actualité sur Internet, les sites d'informations doivent obtenir l'approbation du gouvernement avant d'offrir leurs services.
Le bureau s'est engagé à joindre ses efforts à ceux des autorités compétentes en vue de sanctionner les contrevenants.
La fermeture de ces sites non autorisés est le résultat d'une campagne de deux mois lancée le 9 mai par le bureau afin de normaliser la diffusion des informations en ligne.
Des responsables du Centre chinois de déclaration des informations illégales sur Internet ont noté que le centre encourageait le public à dénoncer les sites ayant transgressé les règlements concernés.