La population de l'Union européenne (UE) était estimée à 505,7 millions de personnes au 1er janvier de cette année, soit 1,1 million de plus qu'au premier jour de l'année dernière ou un taux de croissance annuel de 2,2 pour 1.000 habitants, selon les chiffres rendus publics mardi par Eurostat, l'office statistique de l'UE.
Cette hausse résulte d'une augmentation naturelle de la population de 0,2 million et d'un solde migratoire de 0,9 million.
En 2012, 5,2 millions de bébés sont nés dans l'UE, tandis que cinq millions de décès ont été enregistrés. Par conséquent, la plus forte croissance naturelle de la population a été enregistrée en Irlande, loin devant Chypre, le Luxembourg, la France et le Royaume-Uni. 12 Etats membres ont enregistré une croissance naturelle négative, les plus fortes baisses ayant été observées en Bulgarie, en Lettonie, en Hongrie, en Lituanie, en Roumanie ainsi qu'en Allemagne.
Quant aux mouvements migratoires, les soldes positifs les plus importants ont été constatés au Luxembourg, à Malte, en Italie, en Suède et en Autriche, tandis que l'Irlande, la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, la Grèce, le Portugal et l'Espagne ont enregistré les soldes négatifs les plus élevés, a indiqué Eurostat.
En conclusion, la population a augmenté dans 17 Etats membres et a baissé dans 11. Les hausses relatives les plus importantes ont été observées au Luxembourg, à Malte, en Suède, au Royaume-Uni, en Belgique ainsi qu'en Autriche, et les baisses les plus marquées en Lituanie, en Lettonie, en Estonie, en Bulgarie, en Grèce et au Portugal.