La police chinoise a arrêté plus de 250 personnes soupçonnées d'utiliser des installations de télécommunications non autorisées pour envoyer des SMS indésirables aux utilisateurs de téléphones mobiles.
Le ministère de la Sécurité publique a annoncé mardi que huit ateliers clandestins où étaient fabriqués ces équipements avaient été démantelés dans le cadre de 16 importantes affaires et que 230 équipements avaient été saisis lors d'une campagne de deux mois.
La campagne de lutte contre les fausses stations de base lancée en février visait les installations de télécommunications non autorisées à partir desquelles des messages indésirables sont envoyés aux utilisateurs de téléphones mobiles à proximité avec des faux numéros ou au nom de départements gouvernementaux, d'opérateurs de télécommunications ou de banques.
Les utilisateurs chinois de téléphones mobiles ont reçu l'année dernière plus de 300 milliards de SMS indésirables, un chiffre établi à partir des analyses de 270 millions de plaintes, selon un article publié le 12 avril par le Quotidien du Peuple. Près de 100 milliards de messages sont des fraudes, des escroqueries et des publicités, selon le ministère.
Zhao Yimin, fonctionnaire de la police de Shanghai, a expliqué que les fausses stations de base étaient une activité rentable. Une station rapporte environ 120 yuans (19,2 dollars) par heure en envoyant 12.000 spams. Le coût d'une fausse station de base s'élève entre 14.000 et 22.000 yuans, a-t-il ajouté.