L'Armée populaire de Libération (APL) et la police armée soutiennent totalement la décision d'enquêter sur Zhou Yongkang, le dernier et le plus haut placé des "tigres" touchés par la campagne de lutte contre la corruption, a déclaré jeudi un journal militaire.
Le Parti communiste chinois (PCC) a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête sur Zhou, ancien membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, pour "graves violations présumées de la discipline".
Cette décision reflète la détermination politique du PCC à se purifier et se réformer, a noté jeudi le Quotidien de l'APL sur son microblog officiel.
Tous les officiers de l'armée soutiennent cette enquête, car elle montre la résolution du Comité central du PCC à fonctionner avec une stricte discipline et selon le principe que tous les citoyens sont égaux devant la loi et les règlements, indique le journal.
Aucune exception ni clémence ne sera accordée, peu importe qui a enfreint la loi et les règlements, affirme le journal.
La direction suprême chinoise est déterminée à viser tant les "tigres" que les "mouches" dans la campagne de lutte contre la corruption. L'APL et les officiers de la police armée doivent toujours rester lucides et observer strictement les règlements pour assurer une armée puissante.
Il a été rappelé aux officiers que les membres du Parti doivent résister à l'attrait du pouvoir, de l'argent et du luxe.