Les agents d'immigration de Beijing ont renforcé les inspections quant à la situation des étrangers, un nombre croissant d’entre eux ayant commencé à utiliser la Chine pour pouvoir entrer illégalement dans d’autres pays.
Ji Lixia, chef adjoint du Bureau d’inspection de l’immigration de Beijing, a déclaré que le nombre d'étrangers renvoyés dans leur pays d'origine a continué d'augmenter au cours des trois dernières années, mais s’est refusé à donner le chiffre exact ou le taux de croissance, invoquant la confidentialité.
Certains rapports ont indiqué le renvoi de 200 étrangers dans leur pays l'année dernière, après avoir tenté d'entrer en Chine sans visa.
Depuis le 1er janvier 2013, de nombreuses villes chinoises, dont Beijing et Shanghai, ont lancé une politique d'exemption de visa de 72 heures pour les visiteurs de certains pays d'outre-mer justifiant de billets d'avion valables dans un pays tiers.
La plupart des étrangers renvoyés chez eux sont originaires de pays ou régions en développement perturbés par la guerre, ils étaient restés illégalement en Chine ou avaient troublé l'ordre public, selon Ji Lixia.
Un couple d'un pays du Moyen-Orient déchiré par la guerre a été rapatrié il y a deux mois.
Zhang Helong, un agent du bureau de l'immigration, a déclaré: «Ils étaient en possession de faux visas et avaient pour objectif d'utiliser la Chine comme un pays de transit pour fuir vers l'Europe du Nord».
Deux Iraniens à bord du Vol MH370 (Kuala Lumpur-Beijing) de Malaysia Airlines, qui a disparu le 8 mars, ont utilisé de faux passeports pour entrer en Europe par la Malaisie et la capitale chinoise.
Les possibilités d'emploi en Chine attirent également de nombreux d'étrangers qui ne veulent plus partir une fois que leurs documents expirent.
Zhang a cité un cas qu’il a traité au mois de juillet. «Un étranger venant d'un pays développé, a travaillé comme enseignant dans une école maternelle chinoise. A la fin de son contrat, l'école ne l’a pas repris et son visa arrivait à expiration. «L’homme a bien essayé de changer son visa, mais a été contrôlé quand il a dû quitter le pays pour une urgence».