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On parle souvent des jeunes occidentaux qui quittent leur pays pour aller se battre dans les rangs de l’Etat Islamique. Mais il y en a aussi qui partent pour le combattre. Ainsi de Tim Locks, qui a rejoint une milice chrétienne en Irak qui attire de plus en plus d'Occidentaux. Il menait jusque là une vie de nanti londonien, il l’a changée pour un treillis, un fusil et des opérations à haut risque.
Il faut dire qu’à 38 ans, Tim Locks a déjà connu plusieurs vies. Il fut videur en boîtes de nuit avant de devenir un chef d'entreprise prospère, puis de se muer en milicien anti-Etat Islamique. Et aujourd'hui, sa priorité n'est plus la chasse aux contrats depuis sa banlieue cossue d'Angleterre, mais la traque aux terroristes, chez eux, en Irak.
On s’en doute, les médias britanniques se passionnent pour cette histoire vraiment hors norme, et cela d’autant plus que l'intéressé ne s’en cache pas et a expliqué ses motivations au quotidien Daily Mail, disant « J'étais un homme comblé. Je vivais dans une maison splendide avec piscine, je me rendais huit fois par an en vacances. Clairement, je pouvais me permettre tous ce que je voulais ». Mais un jour d'août 2014, l’homme d’affaires regarde les informations, et ce qu’il y voit, ce sont des images terribles de civils meurtris, massacrés, par l'État islamique. 500 pour être plus exact, le lourd bilan des victimes Yazidis pourchassées dans la vallée du mont Sinjar.
C’est à ce moment-là que Tim Locks prend une décision radicale: il décide d’aller se battre contre « ces gens qui tuent et décapitent sans pitié », ajoutant « Je me suis dit il est temps d'aider les autres ». Bien décidé à agir, il commence par nouer des contacts sur Internet, où il trouve une porte d'entrée en la personne de Brett, un vétéran américain affilié à une milice chrétienne appelée « Dwekh Nawsha » (« les auto-sacrificateurs », en langue assyrienne). Il se retrouve engagé avec cette organisation qui apporte assistance logistique, expertise technique et formation aux armes à ces communautés persécutées. Mais pas seulement, car Dwekh Nawsha encourage aussi, et surtout, la lutte armée afin de reprendre du terrain aux extrémistes.
Apres avoir passé avec succès les tests de recrutement, il a pu activer la seconde partie de son plan : « j'ai vendu ma maison et tout plaqué », dit-il. Et à la mi-février, il a pris l'avion pour Souleimaniye, grande métropole située au sud du Kurdistan. Depuis, Tim Locks donne régulièrement des nouvelles sur son compte Facebook et affirme que désormais son sort est lié à celui de ses camarades de Dwekh Nawsha et aux Yazidis. « Je les considère déjà comme des membres de ma famille », dit-il. Pour ses premiers jours d'acclimatation, il n’a pas été envoyé au front mais a été assigné à des travaux de construction. Et il ne semble pas disposé à revenir de sitôt, répondant, quand on lui demande quand il reviendra en Angleterre « Quand l’Etat Islamique aura disparu de la Terre ».
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