La Chine améliorera la gestion du personnel religieux et sauvegardera les intérêts légitimes des milieux religieux, ont annoncé mardi les autorités.
Un porte-parole de l'Administration d'Etat pour les affaires religieuses (AEAR) a expliqué à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) que l'administration avait "accordé une grande attention" aux informations concernant Shi Yongxin, abbé du temple de Shaolin, dans la province centrale du Henan, et vice-président de l'Association bouddhiste de Chine (ABC).
L'AEAR a demandé au département religieux du Henan de vérifier les accusations à l'encontre de l'abbé.
Shi Zhengyi, l'accusateur, a publié une série d'allégations sur Internet, indiquant que Shi Yongxin était un "escroc et coureur de jupons" et possédait des enfants illégitimes.
La liste des accusations comprend des documents selon lesquels Shi Yongxin aurait été renvoyé de Shaolin dans les années 1980 après avoir commis un vol.
Le monastère nie toutes ces allégations et a rapporté Shi Zhengyi à la police pour "insultes et diffamations fabriquées et malintentionnées".
En attendant, l'ABC a appelé jeudi à établir "la vérité le plus tôt possible".
Ces accusations concernent "l'image et la réputation du bouddhisme chinois", a souligné l'association dans un communiqué.