Dernière mise à jour à 17h20 le 21/12
Des chercheurs soulignent que des facteurs environnementaux, comme le soleil ou le tabac, seraient responsables de plus de cancers que les mutations aléatoires de l'ADN.
Ils contestent ainsi une autre théorie avancée, pour qui la cause principale du cancer était à chercher dans les erreurs inévitables du codage humain, et tenait ainsi davantage de la malchance.
La dernière étude controversée, qui avait été publiée en janvier dans un article de la revue américaine Science, avançait l'hypothèse que « la faute à pas de chance » dans la mutation de l'ADN pouvait expliquer 75 % des cas de différents cancers.
L'OMS (Organisation mondiale de la santé) avait ensuite exprimé « son profond désaccord » avec ce résultat, qui pourraient avoir « des conséquences très négatives » pour la recherche contre le cancer et sur les comportements des gens, en matière de tabac et d'alcool surtout.
En réponse à cette théorie, une autre étude publiée mercredi 16 décembre se base sur plusieurs analyses mathématiques pour conclure qu'« à l'évidence », les erreurs aléatoires apparaissant lors de la division des cellules contribuent « seulement modérément » au développement de nombreux cancers.
Les chercheurs de cette étude attribuent au contraire 70 à 90 % des cancers aux facteurs environnementaux.