Dernière mise à jour à 08h41 le 22/12
Le premier projet d'une loi chinoise contre les violences familiales demande aux travailleurs sociaux, en plus des docteurs et des professeurs, d'émettre une alerte, en présence d'abus ou de victimes supposés.
D'après le projet de loi, qui est soumis à la 2e lecture lors de la session bimensuelle au Comité permanent de l'Assemblée nationale du peuple (APN),"le pays interdit toute forme de violences domestiques."
Les travailleurs dans les garderies, écoles, institutions médicales, organes de services sociaux et centres de bien-être doivent rapporter les cas soupçonnés de violences domestiques, rencontrés au cours de leurs travaux, impliquant ceux qui n'ont pas la capacité ou seulement une capacité limitée pour entreprendre une démarche vers la police, a indiqué le nouveau projet de loi.
Une version précédente stipulait que les docteurs et professeurs devaient assurer ces mêmes responsabilités.
Qu'ils réussissent ou non, les travailleurs seront exposés à des sanctions dans les cas aux conséquences graves, au même titre que les responsables d'institutions concernées et leurs instances supérieures.
Le projet n'a pas spécifié la nature des sanctions, tout en ajoutant que la police protègera l'identité des informateurs.