Dernière mise à jour à 10h45 le 13/05
L'ex-épouse d'un trader en pétrole et en gaz a reçu 453 millions de Livres sterling (536 millions d'Euros) dans le cadre de l'une des plus importantes transactions de divorce jamais fixées par un tribunal du Royaume-Uni. Cela confirme aussi le statut de Londres en tant lieu privilégié pour porter plainte contre les époux super-riches. Le nom du couple n'a pas été donné par le juge aux affaires familiales, le juge Haddon-Cave, mais on sait que l'homme, âgé de 61 ans, est originaire du Caucase, tandis que la femme, 44 ans, est née en Europe de l'Est. Les deux ex-époux ont été élevés en Russie et se sont unis à Moscou en 1989, alors que l'épouse était adolescente dans la ville. L'homme avait quant à lui déjà été marié. Le couple a déménagé à Londres en 1993 et a eu deux enfants, mais ils se sont tous deux accusés mutuellement d'avoir des liaisons.
Dans son jugement, le juge Haddon-Cave a constaté qu'il y avait eu un « mariage subsistant », parce que le couple a continué à passer des vacances ensemble et à dormir ensemble, et que la femme avait reçu « l'utilisation illimitée de deux de ses cartes de crédit et, plus tard, l'utilisation de son yacht, de son avion et de son hélicoptère ». L'ex-épouse a déclaré que la fortune de son ex-mari s'élevait à environ un milliard de Livres. Cette fortune, a-t-elle soutenu, a été « acquise et s'est accumulée durant leur mariage, avec une contribution paritaire de la part de deux, pour le bien-être de la famille », et c'est aussi pourquoi, dans le cadre de cette procédure de divorce hors normes, elle a également réclamé l'attribution d'une maison à Londres et d'une villa dans le Sud de la France, d'une valeur de 224 millions de Livres.
Le jugement a déclaré « Elle a dit que les mariages peuvent survivre aux liaisons, et que son mariage était de ceux-là. Elle a également dit que son mari avait eu de nombreuses liaisons lui-même pendant le mariage et avait eu un enfant d'une autre femme en 2013 ». L'ex-épouse a par ailleurs dit qu'elle avait besoin de 39,27 millions de Livres sterling pour acheter une maison en Angleterre à la suite du divorce, ainsi que de 27,89 millions de Livres sterling pour acheter une propriété à l'étranger, mais également de 5,3 millions de Livres par an pour vivre.
Dans sa décision, le juge a écrit que « En l'absence de mesures compensatoires, j'estime que ces sommes sont justifiées au vu des éléments qui m'ont été présentés, et compte tenu du style de vie auquel W. (nom de l'épouse tel qu'il a été cité dans le jugement) s'était habituée durant son mariage ». Avant cette transaction, le dernier plus gros règlement de divorce en Grande-Bretagne remontait à 2014, et avait vu le milliardaire Christopher Hohn, fondateur du fonds britannique TCI, verser l'équivalent de 487 millions d'Euros à son ex-femme sur décision de justice.
Au Japon, l'île-cuirassé de Gunkanjima reste hantée par les fantômes de son passé
Chine : exploitation minière massive et villages engloutis
Un village sur les falaises du mont Qiyun
Moto Girls, service de taxi-scooters conduits par des femmes au Cambodge
Nanjing : une forêt verticale pour améliorer la qualité de l'air
Premiers essais en vol réussis pour un ballon touristique à air chaud à Xi'an
Shanghai Disneyland se prépare pour son premier Nouvel An chinois
Xiamen : une promenade à vélo qui prend de la hauteur
La Chine s'invite à l'édition 2017 du Festival d'Annecy
Beijing : Picasso accueilli par le nouvel espace de Christie’s
Chine : tollé en ligne après l'ouverture d'un parc à thème chrétien
71 printemps et toujours passionnée de yoga
Londres : un fusil impérial chinois mis en vente à 1,5 million de livres
Nous suivre sur WeChat