Dernière mise à jour à 13h23 le 09/09
D'après une enquête officielle menée dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), un hôpital local a fait preuve de négligence dans un incident ayant entraîné le suicide d'une femme enceinte.
L'équipe chargée de l'enquête, composée de responsables des départements de la santé et de la sécurité publique de la ville de Yulin, au Shaanxi, a qualifié cet incident de suicide, et non d'homicide. D'après l'enquête, l'hôpital a fait preuve de négligence dans les soins prodigués à cette patiente.
La patiente s'est rendue à l'hôpital le 30 août alors qu'elle était sur le point d'accoucher. L'hôpital lui a proposé une césarienne, car la "large circonférence de la tête foetale [représentait] un risque élevé en cas d'accouchement vaginal".
Cependant, la famille de la patiente a insisté pour procéder à un accouchement vaginal et a signé les papiers en ce sens.
A partir de 17h50 le 31 août, la femme est sortie à deux reprises de la salle d'accouchement pour dire à sa famille que sa douleur était insupportable, mais elle a été à chaque fois reconduite à la salle d'accouchement.
A 20h00, des infirmières ont constaté que la femme avait sauté de la fenêtre d'une salle d'opération chirurgicale et ont appelé les secours. La mort de la femme a été confirmée à 21h25 des suites de graves blessures cérébrales, de fractures multiples et de choc hémorragique. Le bébé de la femme enceinte est également décédé.
D'après les enquêteurs, les procédures médicales de l'hôpital étaient irréprochables, mais le personnel n'a pas accordé les soins requis et n'était pas préparé à une situation d'urgence.
Cet incident a attisé les débats sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes se demandent pourquoi la femme n'a pas pu choisir elle-même la méthode d'accouchement.