Dernière mise à jour à 15h33 le 09/06
1/4Zhang Liang conduit un chariot d'enfant au lycée. (Zhou Mu / Xinhua)
2/4La grand-mère de Zhang Liang, Fang Guilan (à droite), aide Zhang Liang à remplacer l'éclisse sur son bras. (Zhou Mu / Xinhua)
3/4Zhang Liang (à droite) partage des photos qu'il a pris avec ses camarades. (Zhou Mu / Xinhua)
4/4Une photo prise par Zhang Liang : une petite fleur au bord de la route. (Photo fournie par l'interviewé)
Du 7 au 8 juin, Zhang Liang, un lycéen de terminale du Lycée de Susong, dans la province de l'Anhui (est de la Chine), était aussi calme que d'habitude. Il conduisait un chariot d'enfant pour participer au concours national d'entrée à l'université, ou Gaokao, de cette année.
Zhang Liang, 21 ans, est né dans le comté de Susong de la ville d'Anqing, dans la province de l'Anhui. Malade à un jeune âge, il a été pris en charge par ses grands-parents à l'âge de deux ans. Lorsqu'il est devenu un adolescent, à cause des fréquentes fractures engendrées par sa « maladie des os fragiles », il avait seulement la moitié de la taille de ses pairs. Quand les saisons changent ou que la température change soudainement, la douleur le rend souvent presque inconscient.
Incapable de marcher de manière autonome, un chariot d'enfant est devenu le moyen de transport de Zhang Liang, de sa troisième année du primaire à sa terminale du lycée. Il a dit qu'à l'avenir, il conduirait aussi son petit chariot pour aller plus loin et connaître un soi-même meilleur.
Son bras gauche est fixé par une éclisse et il porte des bandages blancs depuis cinq ans. Il n'existe pas de traitement vraiment efficace pour cette maladie, et il ne peut que prendre des analgésiques pour soulager la douleur... Malgré ses énormes difficultés, Zhang Liang déploie ses efforts chaque seconde pour se préparer à l'examen d'entrée à l'université.
On a demandé à Zhang Liang, est-ce que cela a été difficile pour lui pendant trois ans au lycée ? Il a répondu : « Prendre des études comme un processus d'amélioration de soi est une sorte de bonheur. » « Les études et la lecture me permettent de rencontrer des âmes intéressantes, et cela me rend également conscient que je ne suis pas seul. » Zhang Liang fait aussi preuve d'un ferme dévouement envers les livres. « En raison de ma maladie, je chéris les petites choses de la vie plus que les gens ordinaires », a-t-il dit. Afin d'enregistrer la beauté des moments de la vie, il considère encore la photographie comme des loisirs.
« Les jeunes éclatent d'une lumière passionnante et sans fin, ne craignent ni les épreuves ni les difficultés, tout comme le soleil vigoureux », a écrit Zhang Liang dans son poème les Jeunes. Il est plein d'attentes envers l'examen d'entrée à l'université et sa vie future.
