A Cotonou, capitale économique du Bénin, les restaurants, les maquis, les bars, les boîtes de nuit ne tournent plus à 100% de leur capacité, depuis le 29 juin dernier, date du démarrage du ramadan.
Dans les quartiers les plus animés de Cotonou, notamment, Jonquet, Maro militaire et même Zongo, qui affichent naguère le plein, du jour comme de nuit, sont désemplis, même pendant les week-ends.
Ces quartiers sont caractérisés par un calme plat ce dimanche. Silencieux, certains des travailleurs des bars et restaurants somnolaient dans leur petit coin.
Dans un bar restaurant de Jonquet, lieu de prédilection des immigrés de Cotonou, notamment des Sénégalais, des Maliens, des Burkinabé, des Nigériens et des Tchadiens, l'espace réservée aux clients est presque vide, seules deux Béninois s'y trouvent en train de consommer leur bière.
"Le mois de ramadan est une période où nous enregistrons, non seulement moins de clients, mais aussi la chute de nos affaires", a confié avec amertume à Xinhua Angèle Bello, gérante de restaurant.
Pour elle, la majorité de ses clients habituels sont les gros transporteurs qui viennent des pays voisins pour charger des marchandises au port autonome de Cotonou et des grands hommes d' affaires qui viennent procurer des marchandises au marché international de Dantokpa.
"Tout ce beau monde qui remplissaient de jours comme de nuits nos bars, restaurants et maquis sont presque tous des pays d' Afrique où les prescriptions de la religion musulmane sont respectées à la lettre", a-t-elle fait observer, expliquant que le ramadan est l'un des cinq piliers de l'Islam.
"Il s'agit d'une période de recueillement au cours de laquelle les musulmans n'ont pas le droit de manger, de boire, de fumer, ou encore d'avoir des relations sexuelles, et ce, de l'aube au coucher du soleil", a-t-elle souligné.
Dans un autre quartier, de Cotonou, notamment à Maro-militaire, les travailleurs des bars, restaurants et maquis sont dans une position de veille permanente en guettant les inconditionnels des lieux.
"Comme les affaires tournent aux ralentis au cours de ce mois de ramadan. Nous ne faisons plus le chiffre habituel, mais certains de nos clients blancs continuent de venir, car n'étant pas concernés par le ramadan", a laissé entendre, Pélagie Dossou, une des servantes dans un restaurant de Maro militaire à Cotonou.
Cependant, a-t-elle précisé, les clients enregistrés dans son site la nuit est légèrement supérieur au nombre de visiteurs qui les fréquentent le jour.
"Pour rompre leur carême de la journée, certains de nos clients pensent quand même à nous, en venant dîner dans nos restaurants, le soir. Mais l'effectif que nous enregistrons est toujours inférieur à celui des autres périodes où personne ne pratique le jeûne", a-t-elle ajouté.
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