La présidente libérienne Ellen Johnson-Sirleaf a introduit des mesures supplémentaires visant à contenir et entraver la propagation de la maladie à virus Ebola (mve) qui sévit dans le pays d'Afrique de l'Ouest.
Lors d'un discours prononcé mardi soir à l'échelle nationale, la présidente a fait savoir qu'avec le soutien de groupes et de partenaires civils, le pays continuera à travailler assidûment pour combattre le virus Ebola.
Rappelant que plusieurs personnes ont été épargnées de la maladie, avec la structure et les systèmes mis en place, Mme Johnson-Sirleaf a déploré que le pays est loin d'avoir atteint son objectif de protéger le Liberia contre la maladie.
"Mais nous sommes incapables de contrôler sa propagation en raison de dénis continuels, de pratiques culturelles d'enterrement, du mépris des conseils de professionels médicaux et du non-respect des avertissements du gouvernement", a-t-elle souligné.
Selon la présidente, la maladie s'est largement répandue à Monrovia et dans ses banlieues, en raison de la haute densité de population.
"Il est devenu nécessaire d'imposer des sanctions supplémentaires pour entraver la propagation globale, particulièrement dans les zones intenses", a-t-elle indiqué.
La présidente a déclaré que l'application de nouvelles mesures, telles que la fermeture de tous les centres de divertissement, dont les vidéothèques, devra se faire à 18h00 heure locale.
Elle a expliqué que ces mesures visent à sauver des vies et à permettre au gouvernement de combattre la maladie d'une façon plus efficace et plus rapide.
"Si nous pouvons tous faire notre part, nous pourrons vaincre la maladie", a-t-elle ajouté.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, Jusqu'ici, le Liberia compte 834 cas d'Ebola, dont 466 morts.