Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a rejoint un nombre croissant de dirigeants internationaux qui appellent à couper les financements et l'approvisionnement en armes des groupes terroristes.
Qualifiant le terrorisme de fléau qui se propage partout sans faire de distinction entre les sociétés développées et en développement, M. Sissi a insisté sur l'importance pour la communauté internationale d'intensifier la coopération et la coordination pour mettre fin au soutien fourni aux organisations terroristes.
M. Sissi a tenu ces propos lors du débat général de l'Assemblée générale de l'ONU qui s'est ouvert mercredi.
Cet appel coïncide avec la vaste campagne internationale contre le terrorisme, qui cible en particulier l'Etat islamique et s'est renforcée depuis que cinq pays arabes ont décidé mardi de s'allier aux Etats-Unis pour lancer des attaques aériennes contre les positions de l'EI en Syrie.
Notant les menaces terroristes en Libye, en Syrie et en Irak, le président égyptien a proposé une approche sur deux fronts pour éliminer le fléau du terrorisme.
Afin de neutraliser les terroristes, il a suggéré que les pays de la communauté internationale appliquent le principe d'égalité à tous les citoyens, ce devrait selon lui aider à protéger les sociétés de l'exploitation et les empêcher de succomber à l'extrémisme. Le second axe de son approche implique une confrontation déterminée avec les forces de l'extrémisme et du terrorisme, a-t-il ajouté.