Vingt éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont jugés mercredi à Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, pour la mort du général Mamadou Ndala, tué dans un attentat à Beni, le 2 janvier de cette année, a indiqué à Xinhua un témoin qui a suivi le procès.
"Les présumés ont été d'abord identifiés par la cour avant que d'être communiqué à chacun les infractions mises à sa charge", a rapporte la même source, ajoutant que "huit éléments de la rébellion ougandaise de l'ADF, qui sont actuellement en fuite, étaient aussi jugés par défaut pour des infractions de terrorisme et participation à un mouvement insurrectionnel".
Le colonel Mamadou Ndala, qui était commandant de la Brigade Commando URR (Unité de réaction rapide), a été tué le 2 janvier dernier dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés dans le village appelé Ngadi, entre l'aéroport de Mavivi et Beni-ville, dans le Nord-Kivu.
Le véhicule dans lequel il voyageait avait été atteint par une roquette.
Selon une certaine opinion, le défunt général serait victime d'une jalousie au sein de l'armée nationale à cause de son succès face à la défaite de l'ex-rébellion du Mouvement du 23 mars (M23).