Depuis le 1er octobre, les utilisateurs du célèbre réseau social peuvent plus facilement utiliser un nom autre que celui qui leur a été donné à la naissance, ce qui n'était pas possible jusque-là. Désormais, selon les conditions d'utilisation de Facebook, des surnoms pourront être utilisés, mais le vrai nom devra toujours être mentionné. L'usage des pseudonymes était jusque alors strictement interdit, une politique qui avait notamment suscité la colère des personnes ayant changé de sexe et ne souhaitant plus utiliser leur nom de naissance.
Des représentants des opposants à cette politique ont rencontré des personnels de Facebook, mercredi, et trouvé un accord. La liste des personnes qui souhaitent utiliser des pseudonymes s'étendrait désormais entre autres aux travailleurs sociaux, enseignants, juges et aux victimes d'agression.
Chris Cox, l'un des responsables de Facebook a également présenté ses excuses en ces termes : « Je veux présenter mes excuses à la communauté des drag queens et kings, des transgenres, et le groupe plus large de nos amis, de nos voisins, et des membres de la communauté LGBT pour les souffrances endurées », ajoutant que « L'esprit de notre politique est que chacun sur Facebook utilise le nom qu'il utilise dans la vraie vie » et précisant, faisant référence aux noms de scène de drag queens, que « Pour sœur Roma, c'est sœur Roma, pour Lil Miss Hot Mess, c'est Lil Miss Hot Mess ».
De son côté, Mark Snyder, le porte-parole du centre juridique des transgenres (Transgender Law Center), a reconnu que « Il est clair que Facebook s'est montré tout à fait désolé et désireux de trouver des solutions pour que chacun d'entre nous puisse avoir sa propre identité en ligne ». En 2012, Facebook avait déjà été attaqué par l'autorité de protection de la vie privée du land du Schleswig-Holstein, en Allemagne, qui avait jugé que cette interdiction était contraire à ses lois de protection de la vie privée.