La directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, a dû mercredi présenté ses excuses à propos de l’étude du célèbre réseau social sur les émotions des internautes.
« Nous avons très mal communiqué sur ce sujet, a expliqué Sheryl Sandberg à des journalistes à New Delhi (Inde). Nous prenons très au sérieux la question relative à la vie privée au sein de notre compagnie. »
L'étude récemment publiée par des scientistes a expliqué comment Facebook a manipulé les informations de près de 700 000 utilisateurs pour étudier « la contagion émotionnelle ». Des chercheurs ont modifié en 2013 les fils d'actualité de deux manières, grâce à un algorithme et des mots-clés. Pour les uns, ils ont réduit l'apparition des statuts négatifs. Les autres cobayes ont vu apparaître moins de statuts positifs, afin de savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençait la teneur de ce qu'ils postaient eux-mêmes.
Cette expérience a déclenché de vives inquiétudes chez les internautes. Certains ont exprimé « leur trouble profond » ou qualifié la méthode utilisée « d'alarmante » ou de « démoniaque ».