L'option militaire est toujours maintenue malgré la reddition d'une partie des combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré mercredi le chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), Martin Kobler, au cours d'une vidéo conférence de presse à partir de l'Angola.
"L'option militaire reste maintenue, c'est aussi la position du gouvernement rd-congolais", a déclaré M. Kobler.
"Nous encourageons les jeunes gens, les ex-combattants des FDLR avec ses enfants, avec ses femmes, à se rendre sur ce processus de rapatriement volontaire".
M. Kobler participe à Luanda, capitale de l'Angola, à une réunion qui va rassembler les pays membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) pour examiner la situation sécuritaire dans l'est de la RDC.
"Le centre des discussions, c'est le processus de désarmement volontaire des FDLR au Nord et Sud-Kivu. Les pays membres de la CIRGL et de la SADC sont en train de trouver une position commune sur ce problème de désarmement volontaire des FDLR, c'est aussi notre position de poursuivre la voie paisible", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC, le général Abdalla Wafy a ajouté que la MONUSCO a déjà accueilli plus de 200 combattants des FDLR et plus de 500 dépendants depuis le début des redditions volontaires.
Selon les sources gouvernementales, plus de 1.400 combattants des FDLR sont encore actifs dans l'est de la RDC.