La révision de la Constitution algérienne interviendra au 1er trimestre 2015, a indiqué mercredi à Alger le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN, parti au pouvoir) Amar Saadani.
La révision de la Constitution sera, selon le chef du parti, d'un grand apport pour le groupe parlementaire du FLN en leur offrant "plus de prérogatives". Le gouvernement ainsi que l'opposition, auront également, un plus grand rôle à jouer, a ajouté M. Saadani, cité par le site d'information TSA.
Lundi dernier, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé que son pays s'apprêtait "sérieusement" à réviser sa Constitution et ce sur la base des "résultats des larges consultations organisées à cet effet".
Le chef de l'Etat avait promis de réviser la Constitution avant l'élection présidentielle d'avril 2014. Mais son état de santé a fait que cette échéance a été reportée pour une date ultérieure.
Pour rappel, après sa réélection à la tête de la République algérienne, M. Bouteflika a confié à son ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devenu directeur de cabinet à la présidence de la République, la mission de diriger les consultations politiques sur la révision de la Constitution.
Pour la future Constitution, il est proposé entre autres la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, l'adoption d'un régime politique semi-présidentiel, la protection de l'économie nationale contre la corruption, la liberté d'exercice du culte ainsi que l'obligation que la garde à vue ne peut excéder 48 heures.