Flash :

Burundi : élection de 11 commissaires de la Commission Vérité et Réconciliation Mozambique : le Parlement approuve le statut spécial du chef de l'opposition Le président zimbabwéen poursuit sa tirade contre son adjoint Madagascar ne fait aucun effort dans la lutte contre la corruption Le gouvernement du Botswana content d'être classé comme pays le moins corrompu d'Afrique Corruption : Maurice progresse de cinq places à l'Indice de Transparency International L'armée nationale libyenne se prépare à reprendre Tripoli Frappe de l'armée de l'air libyenne au port de Zouara à l'ouest de Tripoli Nigeria: le couvre-feu revu dans l'Etat de Yobe Airbus livre le 200e avion assemblé à Tianjin Les Etats-Unis exhortent Cuba à libérer un détenu américain Des pourparlers directs avec Israël ne pourront mener à une solution politique durable : responsable de l'OLP Ebola : l'aide rapide de la Chine au Liberia raffermit leur amitié France : l'homme politique Jacques Barrot est mort France : démission de Faouzi Lamdaoui, conseiller du président Hollande Lutte contre Ebola : le président sierra-léonais salue la contribution de la Chine Les négociations en vue d'un cessez-le-feu se poursuivent en Ukraine, selon les autorités Un forum russo-arabe adopte une position commune concernant les questions arabes Afrique de l'Ouest : un taux de croissance de 6,8% attendu en 2014 Rwanda: la banque centrale va émettre de nouveaux billets

Français>>Afrique

Le président zimbabwéen poursuit sa tirade contre son adjoint

( Source: Xinhua )

04.12.2014 13h29

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a continué mercredi sa tirade contre le vice-président Joice Mujuru, l'accusant d'avoir tourné à la sorcellerie dans sa tentative de l'évincer du pouvoir.

M. Mugabe a affirmé aux membres du comité central que Mme Mujuru était devenue trop ambitieuse et a travaillé avec l'opposition et l'Occident pour l'évincer du pouvoir inconstitutionnellement.

Il a mis en garde que son parti gouvernant le Zanu-PF, va résister tout changement illégal de leadership et a exhorté le parti de se méfier de ses ennemis.

"Essayez d'être content où que vous soyez. L'emploie des moyens illégaux pour obtenir le pouvoir ne va pas porter des fruits, jamais", a déclaré M. Mugabe.

M. Mugabe s'est exprimé devant le comité central lors de la deuxième journée du congrès électif de cinq ans du partie qui a ouvert mardi et se termine dimanche.

Il a laissé entendre que le Congrès devrait revigorer et tracer une nouvelle voie pour le parti qui est profondément divisé sur sa succession.

Mme Mujuru et quelques poids-lourds du parti, perçus comme ses alliés ont depuis été exclus du comité central puissant, d'où M. Mugabe choisit les membres du bureau politique et la plupart des ministres.

Le bureau politique, composé de 63 membres, est le plus grand organe décisionnel du parti tandis que le comité central de 245 membres est l'organe suprême de décision en dehors du Congrès du parti.

Le comité central devrait adopter des changements constitutionnels à la charte du parti qui centralise le pouvoir sur M. Mugabe, le permettant de nommer ses deux adjoints et le président du parti national.

Les attaques publiques de M. Mugabe sur Mme Mujuru de 59 ans, sont considérées par les observateurs comme un signe que M. Mugabe a presque déversé son adjoint de 10 ans.

Mme Mujuru et son allié, le secrétaire du parti pour l'administration Didymus Mutasa ont brillé par leur absence car M. Mugabe était assit à la table seulement avec le président du parti national Simon Khaya Moyo.

M. Mugabe a déclaré aux délégués que les "deux visages" manquants à la table "n'étaient pas morts, mais avaient disparu."

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales