Le président zimbabwéen Robert Mugabe a ouvert vendredi le congrès électif du Zanu-PF, son parti, mettant en garde que les officiels corrompus du parti seront poursuivis.
Il a déclaré à des milliers de partisans du parti que les poursuites concerneront également les ministres du gouvernement ainsi que les vice-ministres.
"Les personnes reconnues coupables de corruption seront poursuivies. Cela a peu d'importance que vous soyez un ministre du gouvernement, un vice-ministre ou un fonctionnaire. Une fois reconnu coupable, vous perdrez votre emploi", a souligné M. Mugabe.
Il a déclaré au congrès que la vice-présidente Joice Mujuru et d'autres officiels du parti ainsi que l'opposition complotaient pour le renverser. Il a comparé la conduite de Mme Mujuru à celle d'un voleur.
Mme Mujuru et des officiels du parti impliqués dans le complot n'ont pas participé au rassemblement.
M. Mugabe sera très probablement nommé leader du parti et candidat à la présidentielle à l'élection de 2018.
Il devrait également nommer un nouveau présidium comprenant lui- même, deux adjoints et un président national du parti.
Le parti a modifié sa charte, donnant à M. Mugabe le pouvoir de nommer le présidium et tous les membres du bureau politique.